Jeudi, Morgan Stanley a relevé le titre Eni SpA ( ENI (BIT:ENI):IM) (NYSE: E), ajustant la note d'Equalweight à Overweight et fixant un nouvel objectif de prix de 18,00 euros.
Le relèvement reflète l'évaluation de la firme selon laquelle Eni se négocie avec une décote de 20 % par rapport au secteur en considérant les estimations consensuelles de 2025 pour les flux de trésorerie provenant des opérations (CFFO).
L'analyste de Morgan Stanley a souligné le multiple CFFO actuel d'Eni de 3,4x et a fait remarquer que bien que le rendement prévu du Free Cash Flow (FCF) de la société pour 2025 s'élève à 11,1%, en ligne avec la moyenne du secteur, une partie importante de son CFFO est allouée aux dépenses d'investissement. Cette stratégie d'investissement, selon l'analyste, a un impact sur les perspectives de FCF de la société.
Malgré une position prudente sur les prix futurs du pétrole et du gaz, Morgan Stanley prévoit qu'Eni sera en mesure d'augmenter son dividende par action (DPS) d'environ 6 % par an pour le reste de la décennie. L'entreprise prévoit également qu'environ 3 % de cette augmentation pourrait être compensée par des rachats d'actions, tandis que le ratio d'endettement de l'entreprise, ou l'effet de levier, continue de baisser.
Au-delà de 2030, Morgan Stanley applique à Eni les mêmes hypothèses de croissance à long terme du DPS que pour les autres grands acteurs du secteur. Toutefois, un taux d'actualisation plus élevé de 9,5 % est utilisé dans son modèle d'actualisation des dividendes (DDM) en raison des rendements plus élevés des obligations d'entreprise d'Eni. Même avec cette hypothèse conservatrice de coût des capitaux propres, l'évaluation de l'entreprise indique une hausse de 22 % par rapport aux niveaux actuels, ce qui justifie la note "Surpondérer".
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