(Bien lire au §3, premier trimestre au lieu de premier semestre)
PARIS (Reuters) - Les laboratoires français Sanofi (PA:SASY) et britannique GlaxoSmithKline font état mercredi dans un communiqué de résultats préliminaires encourageants de leur essai de phase III concernant la dose de rappel de leur candidat vaccin recombinant adjuvanté contre le COVID-19.
L'injection d'une dose de rappel de ce candidat vaccin, qui n'utilise pas la technologie ARNm (ARN messager) à la différence des deux vaccins préconisés à l'heure actuelle pour le rappel, est bien tolérée et "a permis d’obtenir des réponses immunitaires fortes", quel que soit le vaccin reçu en primovaccination (AstraZeneca (LON:AZN), Johnson & Johnson (NYSE:JNJ), Moderna, Pfizer/BioNTech), est-il précisé dans le communiqué commun des deux groupes.
L'essai de phase III, mené sur de larges échantillons, va donc se poursuivre et devrait permettre d'obtenir des données plus conséquentes au premier trimestre 2022, qui seront ensuite soumises aux autorités réglementaires.
Cette étude a été entamée alors que le variant Omicron du coronavirus SARS-CoV-2 n'était pas en circulation mais les deux laboratoires précisent que des analyses du sérum des participants sont en cours pour déterminer si ce candidat-vaccin est susceptible de neutraliser ce nouveau variant.
Avant la pandémie de COVID-19, Sanofi faisait figure de leader mondial en matière de fabrication de vaccins mais le groupe français a été largement devancé lors de la course pour le développement d'un vaccin à ARNm contre le COVID-19.
Il a par conséquent abandonné cette piste en septembre dernier pour se concentrer, en partenariat avec GSK, sur cet autre vaccin anti-COVID-19 reposant sur une approche plus conventionnelle et composé de protéines recombinantes (des copies de la protéine "Spike" du virus obtenues par génie génétique) associées à un adjuvant, qui stimule le système immunitaire.
Bien lire au §3, premier trimestre au lieu de premier semestre
(Rédigé par Myriam Rivet, édité par Nicolas Delame)