GENEVE (Reuters) - Un vaccin contre le COVID-19 pourrait commencer à être administré en mars 2021 aux personnes les plus vulnérables, ce qui, avec d'autres progrès, pourrait changer fondamentalement l'évolution de l'épidémie, a déclaré lundi Bruce Aylward, sous-directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les résultats provisoires annoncés lundi par le laboratoire Pfizer (NYSE:PFE) et son partenaire allemand BioNTech, selon lesquels leur vaccin expérimental est efficace à plus de 90% contre le COVID-19, sont "très positifs", a-t-il dit au cours de l'assemblée annuelle de l'OMS.
"Il reste encore beaucoup de travail à faire, ce ne sont que des résultats provisoires (...) mais des résultats très positifs parvenus aujourd'hui qui recèlent de grandes promesses pour, espérons le, l'ensemble du monde", a déclaré Bruce Aylward.
Peu après, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué sur Twitter (NYSE:TWTR) "les nouvelles encourageantes au sujet d'un vaccin de la part de @pfizer et @BioNTech_Group".
Evoquant les trois piliers d'une stratégie lancée par l'OMS en avril face à la crise sanitaire mondiale, Bruce Aylward a ajouté: "Au niveau des diagnostics, nous sommes en position d'élargir massivement les tests à travers le monde; sur le plan thérapeutique, nous disposons actuellement des outils suffisants pour réduire de manière substantielle le risque de mourir de cette maladie et dans le domaine des vaccins, particulièrement avec l'information d'aujourd'hui, nous sommes sur le point d'être prêts à distribuer des doses aux populations à haut risque vers la fin du premier trimestre, le début du deuxième trimestre."
(Emma Farge et Stephanie Nebehay; version française Bertrand Boucey)