SHANGHAI (Reuters) - Des régions de l'est de la Chine procèdent à de nouveaux dépistages de masse contre le COVID-19 alors que le pays doit faire face à de nouvelles vagues d'infections, tout en se remettant de l'impact des épidémies du printemps qui ont touché Pékin et Shanghaï.
La Chine continue de demander aux autorités locales de détecter et d'endiguer les nouvelles infections dans le cadre de sa stratégie "zéro COVID dynamique", tout en mettant en garde contre une extension abusive des restrictions alors qu'elle s'efforce de relancer l'économie.
Le nombre quotidien d'infections transmises localement en Chine continentale est passé à plus de 300 durant le week-end, contre quelques dizaines fin juin. Ce chiffre, bien qu'en deçà de la moyenne mondiale, a incité les autorités locales à fermer certaines entreprises et à confiner plus d'un million de personnes.
Dans la province d'Anhui, qui a reporté la plupart des cas de la dernière flambée, la capitale Hefei a annoncé dimanche la mise en place de tests de dépistage obligatoires tous les trois jours.
La Chine continentale a signalé 380 nouvelles infections locales pour le 3 juillet, 41 symptomatiques et 339 asymptomatiques, a indiqué lundi la Commission nationale de la santé.
Les infections ont été détectées dans les provinces d'Anhui, Jiangsu, Liaoning, Fujian, Shandong, Shaanxi, Zhejiang, Guangdong et Sichuan, ainsi que dans la ville de Shanghaï.
Aucun nouveau décès n'a été reporté.
Macao a par ailleurs lancé lundi un nouveau dépistage massif pour ses plus de 600.000 résidents qui devront subir trois séries de tests cette semaine, en plus des tests antigéniques rapides. Les 68 nouvelles infections détectées lundi ont porté à 852 le nombre de cas dans l'ancienne colonie portugaise depuis la mi-juin. Environ 12.000 personnes sont en quarantaine.
(Reportage Roxanne Liu, Ryan Woo et le bureau de Shangaï, avec Liz Lee; version française Charlotte Lavin, édité par Kate Entringer)