ROME (Reuters) - Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a dénoncé mardi un "climat de haine" visant la campagne de vaccination contre le COVID-19 après avoir reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux.
Plusieurs manifestations sont prévues mercredi en Italie contre le "pass sanitaire" mis en place par le gouvernement de Mario Draghi, un dispositif qui restreindra l'accès à certains services pour ceux qui ne seront pas en mesure de prouver soit qu'ils ont reçu au moins une dose de vaccin, soit qu'ils ont récemment été testés négatifs, soit qu'il ont récemment guéri du COVID-19.
"Il s'agit d'une escalade préoccupante, d'un climat de haine qui fait du mal au pays mais n'arrêtera pas la campagne de vaccination", a écrit Luigi Di Maio sur Facebook (NASDAQ:FB).
Parmi les messages visant le chef de la diplomatie italienne selon plusieurs médias italiens, l'un évoquait "une personne tristement célèbre de plus à exécuter" tandis qu'un autre affirmait "Tu dois mourir".
Plusieurs journalistes et médecins ont eux aussi dit avoir été visés par des menaces similaires.
"Les menaces reçues par des journalistes, des médecins et des citoyens ordinaires ces derniers jours ne doivent pas être tolérés", a ajouté Luigi Di Maio.
(Reportage Angelo Amante, version française Marc Angrand)