PARIS (Reuters) - La Haute Autorité de santé (HAS) a autorisé vendredi l'administration en France d'une deuxième dose de rappel vaccinal contre le COVID-19 aux personnes de 65 ans et plus lorsqu'elles présentent un risque de développer une forme sévère de la maladie et qu'elles le souhaitent.
Dans un avis publié sur son site, la HAS constate que l'épidémie de COVID-19 "semble repartir à la hausse après quelques semaines de décrue", notamment avec la propagation du variant BA.2 d'Omicron, et rappelle qu'une quatrième dose de vaccin est déjà recommandée pour les personnes immuno-déprimées. Elle prend acte également de l'annonce gouvernementale de proposer une deuxième dose de rappel aux 80 ans et plus.
Pour les 65 ans et plus, elle propose de rendre possible l'administration d'un nouveau rappel vaccinal aux personnes à très haut risque de forme sévère de la maladie ou polypathologiques, en respectant de préférence un intervalle d'au moins six mois avec le premier rappel.
La HAS estime en revanche qu'il n'est pas pertinent de préconiser cette deuxième dose à l'ensemble de la population française en raison de l'absence de recul sur son efficacité et des "enjeux d'acceptabilité" de campagnes de rappel successives et rapprochées.
(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse, édité par Jean-Michel Bélot)