Les 'algos' ont frappé un grand coup à 21H59: tous les indices US ont été propulsés de +0,15% à la hausse en quelques secondes vers des sommets historiques.
Le S&P500 (+0,14%) établit un nouveau record absolu à 2.100Pts 'tout rond' tandis que le Nasdaq (+0,11%) se hisse au contact des 4.900Pts (soit beaucoup plus que les 5.100 de mars 2000, dividendes réinvestis) et le Dow Jones qui bondit de 0,00% à +0,16% en termine au plus haut à 18.048Pts.
Il était probablement 'convenu' que les actions américaines finiraient au plus haut... de toutes façons, il n'y a plus depuis longtemps la moindre 'opposition' vendeuse au cours des derniers échanges à l'issue d'une séance où les acheteurs disposent d'une maîtrise absolue.
Mais il y a pourtant une surprise et elle est de taille: l'indice du stress 'VIX' s'est fortement dégradé avec une tension de +8% à 15,9 qui détonne complètement dans un contexte de progression univoque durant 80% de la séance.
Wall Street n'a pas été aidé par les 'chiffres du jour' : l'indice 'Empire State' de la Fed de New York s'est établi à +7,8 au titre de février, à comparer à +10 en janvier, et alors que les économistes tablaient sur un tassement plus modeste (vers +9).
L'industrie manufacturière dans la région de New York semble donc subir une légère décélération: pas de quoi alimenter une course aux records.
Pas de quoi justifier non plus une sévère consolidation des marchés obligataires... et pourtant, le '10 ans' se tend de 9Pts de base à 2,14%, soit 50Pts de base de plus que début février, le T-Bond affichant alors 1,64%.
Cela commence véritablement à trahir l'anticipation d'une normalisation de la politique monétaire dès la mi-2015: les derniers chiffres US -souvent médiocres- ne le justifient pas... il doit donc circuler certains 'bruits' dans les couloirs de la FED.
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Le S&P500 (+0,14%) établit un nouveau record absolu à 2.100Pts 'tout rond' tandis que le Nasdaq (+0,11%) se hisse au contact des 4.900Pts (soit beaucoup plus que les 5.100 de mars 2000, dividendes réinvestis) et le Dow Jones qui bondit de 0,00% à +0,16% en termine au plus haut à 18.048Pts.
Il était probablement 'convenu' que les actions américaines finiraient au plus haut... de toutes façons, il n'y a plus depuis longtemps la moindre 'opposition' vendeuse au cours des derniers échanges à l'issue d'une séance où les acheteurs disposent d'une maîtrise absolue.
Mais il y a pourtant une surprise et elle est de taille: l'indice du stress 'VIX' s'est fortement dégradé avec une tension de +8% à 15,9 qui détonne complètement dans un contexte de progression univoque durant 80% de la séance.
Wall Street n'a pas été aidé par les 'chiffres du jour' : l'indice 'Empire State' de la Fed de New York s'est établi à +7,8 au titre de février, à comparer à +10 en janvier, et alors que les économistes tablaient sur un tassement plus modeste (vers +9).
L'industrie manufacturière dans la région de New York semble donc subir une légère décélération: pas de quoi alimenter une course aux records.
Pas de quoi justifier non plus une sévère consolidation des marchés obligataires... et pourtant, le '10 ans' se tend de 9Pts de base à 2,14%, soit 50Pts de base de plus que début février, le T-Bond affichant alors 1,64%.
Cela commence véritablement à trahir l'anticipation d'une normalisation de la politique monétaire dès la mi-2015: les derniers chiffres US -souvent médiocres- ne le justifient pas... il doit donc circuler certains 'bruits' dans les couloirs de la FED.
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