Les marchés actions européens restent bien orientés après la salve d'indicateurs américains qui précède Thanksgiving.
A environ 1h de la clôture, le BEL 20, soutenu notamment par Delhaize (BR:DELB) (+3,4%), engrange 1,1%.
Dans le même temps, l'AEX accroît ses gains et avance de 1,6%. Ahold (+2,8%), qui doit prochainement fusionner avec Delhaize, occupe maintenant la troisième place de l'indice. De surcroît, les valeurs de l'assurance sont bien orientées, comme en témoignent les hausses de respectivement 3,3 et 2,3% d'Aegon, leader de l'AEX, et de NN Group. Le net recul d'ArcelorMittal (-3,6%) ne pèse donc pas.
A Lisbonne, le PSI rebondit quant à lui de 0,5% malgré un climat général de défiance des investisseurs après le changement de majorité et l'accession à la tête du gouvernement du socialiste Antonio Costa.
De leur côté, le Footsie 100, le Footsie MIB (Milan) et le Dax progressent de respectivement 0,9, 1,9 et 2,1%, tandis que le CAC 40 et le SMI (Zürich) s'adjugent tous deux 1,8%.
'La tension turco-russe ne devrait probablement pas dégénérer en un conflit 'chaud', même si elle souligne les obstacles qui se posent à une solution aux troubles que connaissent la Syrie et l'Irak', décryptait ce matin Angus Nicholson, analyste de marché chez IG, alors que les inquiétudes géopolitiques avaient plombé les places européennes hier.
'Pour le moment, nous restons sur une logique de flux qui repose sur la faiblesse de l'euro, des taux et des prix du pétrole ainsi que sur l'amélioration graduelle des conditions économiques en Europe et aux Etats-Unis', a pour sa part commenté Barclays (L:BARC) Bourse.
Thanksgiving oblige, les statistiques américaines ont été publiées 'en rafale'.
Le Département américain du Travail a tout d'abord comptabilisé 260.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage lors de la semaine close le 21 novembre, soit 11.000 de moins qu'au précédent pointage (chiffre non révisé de 272.000). Ce recul marqué constitue une surprise dans la mesure où les économistes pariaient en moyenne sur une hausse modeste autour de 272.000.
Les revenus des ménages américains ont, eux, progressé de 0,4% le mois dernier, conformément aux attentes du consensus, après un recul de 0,1% en septembre (+0,2% estimé initialement). Dans le même temps, les dépenses des ménages ont crû de 0,1%, contre une hausse de 0,3% attendue. Le chiffre du mois de septembre a de son côté été confirmé à +0,1%.
Autre bonne nouvelle : les commandes de biens durables ont grimpé de 3% aux Etats-Unis en rythme séquentiel le mois dernier, d'après le Département du Commerce, soit 2 fois plus qu'anticipé par le marché. Cette augmentation sensible intervient de surcroît après une diminution de 0,8% en septembre (chiffre révisé de -1,2%).
L'indice de confiance des consommateurs américains mesuré par l'Université du Michigan s'est en revanche établi à 91,3 points ce mois-ci en estimation finale, après 93,1 points en données préliminaires. Il enregistre ainsi, in fine, une progression de 1,3 point par rapport à l'estimation finale du mois d'octobre de 90 points. Les économistes escomptaient de leur côté une stabilité par rapport à l'estimation originelle autour de 93,1 points.
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