La succès inattendu du 'Brexit' au référendum concernant l'avenir de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne (UE) n'a pas fini de faire parler de lui. Alors que les principaux partisans de la sortie semblent comme dépassés par leur victoire, que des électeurs ayant voté en ce sens ont fait acte de contrition et que 2 pétitions réclamant pour l'une un nouveau scrutin et pour l'autre l'indépendance de Londres ont déjà rassemblé des centaines de milliers de signatures, la Grande-Bretagne apparaît aujourd'hui désorientée. Lourd de conséquences, son choix inaugure une période d'incertitude(s) majeure(s) sur le plan économique et politique, estime-t-on dans les rangs de Natixis Asset Management (Natixis AM).
De son côté, la Bank of England (BoE) a d'ores et déjà annoncé
un soutien potentiel chiffré à 250 milliard de livres. Astronomique, ce montant ne correspond à rien, 'mais vise à limiter les velléités vendeuses sur la livre et les marchés d'actifs risqués britanniques', décrypte le gérant, selon lequel 'le risque réel est une crise de balance des paiements si l'incertitude sur les conditions d'accès au marché commun dans les années à venir assèche l'investissement vers le Royaume-Uni'.
Le financement du déficit courant britannique deviendrait alors très difficile, redoute Natixis AM, qui anticipe a posteriori une forte récession.
En cas de spirale baissière sur la livre, il est en outre probable que les banques centrales interviendraient de façon concertée, ajoute le gestionnaire d'actifs. Reste à savoir comment, quelle serait leur marge de manoeuvre et leur aptitude réelle à contenir une catastrophe financière.
Sur le plan politique, David Cameron a pour sa part annoncé sa démission dans 3 mois, laissant à son successeur la terrible responsabilité historique d'acter la sortie du pays de l'UE. 'Les conservateurs et le parti travailliste se déchirent en interne', observe Natixis AM, alors que dans le même temps la question de l'indépendance de l'Ecosse (qui, rappelons-le, a majoritairement voté pour le 'Remain') refait surface. Celle d'une fusion entre l'Irlande et l'Irlande du Nord se pose elle aussi avec insistance, ce qui achèverait de consacrer l'éclatement d'un royaume plus désuni et déchiré que jamais.
Le 'Brexit' suscite bien sûr aussi des remous sur le continent. En particulier, les avis divergent en France et en Allemagne concernant la ligne à adopter face aux sortants. 'François Hollande veut à tout prix éviter que le référendum puisse être un enjeu de l'élection présidentielle de 2017, alors qu'Angela Merkel perd son allié libéral au sein de l'Union', détaille Natixis AM. La chancelière n'apparaît pas plus pressée que les vainqueurs du référendum de vendredi.
Partant, de nouvelles passes d'armes sont plus que probables...
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
De son côté, la Bank of England (BoE) a d'ores et déjà annoncé
un soutien potentiel chiffré à 250 milliard de livres. Astronomique, ce montant ne correspond à rien, 'mais vise à limiter les velléités vendeuses sur la livre et les marchés d'actifs risqués britanniques', décrypte le gérant, selon lequel 'le risque réel est une crise de balance des paiements si l'incertitude sur les conditions d'accès au marché commun dans les années à venir assèche l'investissement vers le Royaume-Uni'.
Le financement du déficit courant britannique deviendrait alors très difficile, redoute Natixis AM, qui anticipe a posteriori une forte récession.
En cas de spirale baissière sur la livre, il est en outre probable que les banques centrales interviendraient de façon concertée, ajoute le gestionnaire d'actifs. Reste à savoir comment, quelle serait leur marge de manoeuvre et leur aptitude réelle à contenir une catastrophe financière.
Sur le plan politique, David Cameron a pour sa part annoncé sa démission dans 3 mois, laissant à son successeur la terrible responsabilité historique d'acter la sortie du pays de l'UE. 'Les conservateurs et le parti travailliste se déchirent en interne', observe Natixis AM, alors que dans le même temps la question de l'indépendance de l'Ecosse (qui, rappelons-le, a majoritairement voté pour le 'Remain') refait surface. Celle d'une fusion entre l'Irlande et l'Irlande du Nord se pose elle aussi avec insistance, ce qui achèverait de consacrer l'éclatement d'un royaume plus désuni et déchiré que jamais.
Le 'Brexit' suscite bien sûr aussi des remous sur le continent. En particulier, les avis divergent en France et en Allemagne concernant la ligne à adopter face aux sortants. 'François Hollande veut à tout prix éviter que le référendum puisse être un enjeu de l'élection présidentielle de 2017, alors qu'Angela Merkel perd son allié libéral au sein de l'Union', détaille Natixis AM. La chancelière n'apparaît pas plus pressée que les vainqueurs du référendum de vendredi.
Partant, de nouvelles passes d'armes sont plus que probables...
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