L'Autorité de la concurrence hexagonale a, sous quelques réserves comprenant la cession de six magasins, avalisé hier la fusion des deux distributeurs spécialisés, Fnac et Darty.
Le régulateur français de la concurrence rappelle qu'il a été saisi du dossier le 17 février dernier, et qu'il a ouvert le 23 mars une 'phase d'examen approfondi (phase 2) pour examiner, notamment, la pression concurrentielle exercée par les opérateurs de vente en ligne sur les marchés de la vente au détail de produits électroniques et ses conséquences sur la délimitation des marchés concernés par l'opération.'
'Pour la première fois, l'Autorité a défini un marché incluant les canaux de distribution en ligne et en magasins', ajoute l'organisme.
L'autorité a estimé qu'en province, la consommateur disposera, après le rachat de Darty par la Fnac, d'une offre suffisante en raison de la concurrence d'acteurs en ligne comme Amazon (NASDAQ:AMZN) ou Cdiscount.
'En revanche, à Paris et dans le sud-ouest de la région parisienne, l'Autorité considère que les alternatives offertes au consommateur ne sont pas suffisantes pour garantir une concurrence effective par les prix et la qualité de services', argumente le régulateur, qui impose de ce fait la cession de six magasins : 4 Darty, dont ceux de Paris Belleville (11e arrondissement), Italie 2 (13e), Saint-Ouen (17e), et Vélizy II (Vélizy-Villacoublay), et l'annulation de l'ouverture du Darty de Wagram (17e).
Les deux 'Fnac' à céder sont celles de Beaugrenelle (Paris 15e) et de l'avenue de Saint-Ouen (17e).
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