La Bourse de Paris se maintenait dans le vert jeudi en fin de matinée (+1,03%), les investisseurs espérant que les opérations de refroidissement des réacteurs nucléaires de la centrale de Fukushima au Japon allaient éloigner les risques de catastrophe.
A 12H51 (11H51 GMT), l'indice vedette CAC 40 progressait de 38,01 points à 3.734,57 points dans un volume d'échanges de 1,896 milliard d'euros, nettement moindre que les séances précédentes à la même heure.
Après avoir enregistré sa sixième séance de baisse consécutive, le marché a rebondi dès l'ouverture: il a bénéficié de la fermeté relative du marché japonais qui a terminé sur un repli limité à 1,44% avec une chasse aux bonnes affaires notamment dans le secteur industriel.
Ensuite, les opérations de refroidissement sur les réacteurs nucléaires de la centrale de Fukushima ont redonné un peu d'espoir aux investisseurs.
Mais "la réalité de la situation japonaise reste difficile à déterminer, en dépit des centaines de médias couvrant les événements en temps réel. La journée semble capitale pour la centrale", a estimé Philippe Cohen, de Barclays Bourse.
Malgré ce rebond, l'heure était toujours à la prudence et la volatilité devrait encore être importante sur les marchés.
Crédit Agricole était sanctionné (-2,52% à 11 euros) pour avoir présenté un objectif de rentabilité décevant dans le cadre de son plan stratégique.
Les autres valeurs bancaires évoluaient en ordre dispersé: Société Générale reculait de 0,27% à 44,48 euros, tandis que BNP Paribas prenait 0,42% à 50,55 euros).
Alstom prenait la tête du CAC 40 (+4,02% à 38,83 euros) suivi par le titre de l'assureur Axa (+2,96% à 13,72 euros).
Hors CAC 40, Stallergenes perdait 1,58% à 56,75 euros après avoir publié des résultats jugés conformes aux attentes.
Lagardère cédait 0,77% à 29,70 euros après avoir annoncé le report de l'introduction en Bourse des 20% qu'il détient dans le groupe Canal+ (+1,53% à 5,49 euros), compte tenu de l'actuelle volatilité des marchés.
Enfin, Plastic Omnium s'envolait de 18,95% à 52,10 euros après avoir multiplié par cinq son bénéfice net. L'équipementier automobilet table sur un exercice 2011 encore meilleur.