DETROIT (Reuters) - Les salariés américains de Fiat Chrysler affiliés au syndicat United Auto Workers (UAW) ont voté en faveur de la future convention collective de quatre ans au sein du constructeur italo-américain, qui s'évite ainsi une grève au moment où se prépare le mariage avec le français PSA.
La base s'est prononcée à 71% en faveur de cet accord qui avait été négocié avec la direction fin novembre, selon les résultats donnés mercredi par le syndicat.
La puissante organisation était parvenue à des compromis similaires chez Ford (NYSE:F) Motor et General Motors (NYSE:GM), où les négociations ont abouti dans la douleur, après une grève de 40 jours qui a quasiment interrompu les activités du constructeur en Amérique du Nord et lui a coûté 3 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros).
Le contrat avec Fiat Chrysler inclut un engagement de FCA d'investir 9 milliards de dollars et de créer 7.900 emplois sur les quatre ans de la convention. Sur ces 9 milliards, 4,5 milliards avaient déjà été annoncés dans le courant de l'année pour être investis dans cinq usines et créer 6.500 emplois.
Le constructeur peut désormais se consacrer pleinement au rapprochement programmé avec son rival français PSA, propriétaire des marques Peugeot (PA:PEUP) et Citroën, qui doit donner naissance au quatrième groupe automobile mondial.
(Nick Carey, version française Simon Carraud)