PARIS (Reuters) - Un total de 594.000 personnes sont mortes l'an passé en France, soit 6,1% de plus qu'en 2014 et un nouveau plus haut depuis l'après-Seconde Guerre mondiale, selon des données publiées jeudi par l'Insee.
L'institut explique cette évolution par l'épidémie de grippe importante survenue entre mi-janvier et mi-mars, à laquelle se sont ajoutés plusieurs épisodes de canicule au cours de l'été.
S'y ajoute le fait que le nombre de décès, qui ne bénéficie plus depuis le début de la décennie 2010 de l'effet des "classes creuses" de la Première Guerre mondiale, la génération née entre 1915 et 1919, est reparti à la hausse, un phénomène accentué par l'arrivée des premiers baby-boomers à l'âge où le risque de décéder est le plus élevé.
(Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)