Au terme du premier fixing de ce vendredi à Londres, l'once d'or cotait 1.274,25 dollars (+ 1,1 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.139,2 euros (+ 3,2 euros).
En dollar, la valeur refuge a abandonné près de 20 dollars depuis le plus haut annuel (1.293,5 dollars, au fixing de l'après-midi du 6 juin) alors que le risque politique américain s'est réduit.
Et pourtant, hier soir, l'encours du SPDR Gold Shares, premier ETF aurifère du monde, a encore grimpé de plus de deux tonnes, à 867 tonnes, signe de l'appétence des investisseurs pour le métal jaune.
En effet, l'incertitude politique s'est accrue au Royaume-Uni : les législatives anticipées convoquées par la Prime minister conservatrice Theresa May pour renforcer sa légitimité se sont soldées par un résultat comparable au référendum sur le Brexit de David Cameron : l'inverse de ce qui était escompté.
Si les conservateurs restent en tête, ils ont perdu la majorité absolue à la Chambre des communes, et les prochains gouvernements feront donc face à un fort risque d'instabilité. Voilà qui compliquera un peu plus les négociations du Brexit avec l'Union européenne.
En revanche, aux Etats-Unis, le risque d'ouverture d'une procédure d'impeachment contre Donald Trump semble réduit, après l'audition par le Congrès de l'ancien patron du FBI. M. Comey n'a fait aucune révélation déterminante, susceptible d'alimenter une éventuelle procédure de destitution de M. Trump ou de déstabiliser l'administration Trump, commente-t-on chez Aurel BGC.
D'ailleurs, le rendement du T-Note fédéral à dix ans, tombé sous les 2,15% le 6 juin, est déjà remonté à plus de 2,20%.
EG
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En dollar, la valeur refuge a abandonné près de 20 dollars depuis le plus haut annuel (1.293,5 dollars, au fixing de l'après-midi du 6 juin) alors que le risque politique américain s'est réduit.
Et pourtant, hier soir, l'encours du SPDR Gold Shares, premier ETF aurifère du monde, a encore grimpé de plus de deux tonnes, à 867 tonnes, signe de l'appétence des investisseurs pour le métal jaune.
En effet, l'incertitude politique s'est accrue au Royaume-Uni : les législatives anticipées convoquées par la Prime minister conservatrice Theresa May pour renforcer sa légitimité se sont soldées par un résultat comparable au référendum sur le Brexit de David Cameron : l'inverse de ce qui était escompté.
Si les conservateurs restent en tête, ils ont perdu la majorité absolue à la Chambre des communes, et les prochains gouvernements feront donc face à un fort risque d'instabilité. Voilà qui compliquera un peu plus les négociations du Brexit avec l'Union européenne.
En revanche, aux Etats-Unis, le risque d'ouverture d'une procédure d'impeachment contre Donald Trump semble réduit, après l'audition par le Congrès de l'ancien patron du FBI. M. Comey n'a fait aucune révélation déterminante, susceptible d'alimenter une éventuelle procédure de destitution de M. Trump ou de déstabiliser l'administration Trump, commente-t-on chez Aurel BGC.
D'ailleurs, le rendement du T-Note fédéral à dix ans, tombé sous les 2,15% le 6 juin, est déjà remonté à plus de 2,20%.
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