Investing.com - L'euro est demeuré en retrait face à la plupart de ses concurrents ce lundi, restant proche d'un creux de seize mois contre le dollar U.S. et de plus de dix ans avec le yen, se trouvant malmené par la dégradation collective ayant touché vendredi le bloc où il a cours ainsi que par l'angoisse d'un défaut de paiement grec.
En fin de première séance européenne, il a fléchi devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD trébuchant de 0.05% pour descendre à 1.267.
Standard & Poor's a en effet rabaissé en fin de semaine passée sa notation française et celle de huit autres pays européens, après avoir menacé de le faire en décembre, et prévenu qu'elle déciderait bientôt si elle comptait faire de même avec le Mécanisme de Stabilisation Financière Européen, servant de fonds de secours à la région.
Sa concurrente Moody's a pour sa part déclaré ce matin qu'elle évaluait encore ses perspectives concernant le triple A de la France, et communiquerait son avis aux acteurs des marchés au premier trimestre.
Cette annonce est survenue alors que le pays s'apprêtait à émettre jusqu'à 8.7 milliards d'euros d'obligations à court terme en cours de journée.
Les négociations visant à négocier la restructuration de la dette grecque, qui devraient reprendre cette semaine, s'étaient retrouvées vendredi dans une impasse, en raison des désaccords sur les sommes abandonnées par les investisseurs au cours de l'échange de leurs obligations, ranimant l'angoisse d'un défaut de paiement.
La monnaie unique a également cédé quelques pouces de terrain à la livre sterling, l'EUR/GBP glissant de 0.02% pour reprendre pied à 0.8276.
George Osborne, chancelier de l'échiquier, chargé des finances du Royaume-Uni, a pour sa part réagi à l'annonce des dégradations en exhortant la zone euro à montrer sa capacité à soutenir sa monnaie, et à résoudre la crise du surendettement grec.
Elle a également subi la pression de la valeur sûre du yen, l'EUR/JPY pliant de 0.29% pour tomber à 97.27, après avoir auparavant touché le fond à 97.04, sa pire valeur depuis décembre 2000.
Jun Azumi, le ministre des finances japonais, a avoué en début de matinée l'inquiétude du gouvernement concernant l'affaiblissement "rapide" de la monnaie unique, et poussé les dirigeants européens à établir des fortifications permettant d'endiguer les effets négatifs de la crise de la dette régionale.
Elle a par contre fait mieux que résister au franc suisse, l'EUR/CHF grignotant 0.15% pour se hisser à 1.209.
Des résultats officiels avaient indiqué en début de journée que les coûts de production helvétiques avaient grimpé de 0.3% au cours du mois dernier, après avoir perdu 0.8% lors du précédent.
Les experts tablaient pourtant sur une diminution de 0.3% sur la période considérée.
Elle n'a cependant pas réussi à s'éloigner durablement de ses planchers historiques par rapport à ses homologues australienne et néo-zélandaise, l'EUR/AUD prenant 0.19% pour grimper à 1.2299, et l'EUR/NZD raflant 0.22% pour s'élever à 1.5986.
Celles-ci se trouvaient cependant toujours stimulées par l'hypothèse selon laquelle la Chine compterait assouplir sa politique monétaire, encourageant ainsi la croissance de la seconde économie mondiale.
Il n'en a toutefois pas été de même avec le dollar canadien, l'EUR/CAD fondant de 0.34 pour tomber à 1.2927.
Les marchés américains demeureront aujourd'hui clos pour cause de jour férié.
En fin de première séance européenne, il a fléchi devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD trébuchant de 0.05% pour descendre à 1.267.
Standard & Poor's a en effet rabaissé en fin de semaine passée sa notation française et celle de huit autres pays européens, après avoir menacé de le faire en décembre, et prévenu qu'elle déciderait bientôt si elle comptait faire de même avec le Mécanisme de Stabilisation Financière Européen, servant de fonds de secours à la région.
Sa concurrente Moody's a pour sa part déclaré ce matin qu'elle évaluait encore ses perspectives concernant le triple A de la France, et communiquerait son avis aux acteurs des marchés au premier trimestre.
Cette annonce est survenue alors que le pays s'apprêtait à émettre jusqu'à 8.7 milliards d'euros d'obligations à court terme en cours de journée.
Les négociations visant à négocier la restructuration de la dette grecque, qui devraient reprendre cette semaine, s'étaient retrouvées vendredi dans une impasse, en raison des désaccords sur les sommes abandonnées par les investisseurs au cours de l'échange de leurs obligations, ranimant l'angoisse d'un défaut de paiement.
La monnaie unique a également cédé quelques pouces de terrain à la livre sterling, l'EUR/GBP glissant de 0.02% pour reprendre pied à 0.8276.
George Osborne, chancelier de l'échiquier, chargé des finances du Royaume-Uni, a pour sa part réagi à l'annonce des dégradations en exhortant la zone euro à montrer sa capacité à soutenir sa monnaie, et à résoudre la crise du surendettement grec.
Elle a également subi la pression de la valeur sûre du yen, l'EUR/JPY pliant de 0.29% pour tomber à 97.27, après avoir auparavant touché le fond à 97.04, sa pire valeur depuis décembre 2000.
Jun Azumi, le ministre des finances japonais, a avoué en début de matinée l'inquiétude du gouvernement concernant l'affaiblissement "rapide" de la monnaie unique, et poussé les dirigeants européens à établir des fortifications permettant d'endiguer les effets négatifs de la crise de la dette régionale.
Elle a par contre fait mieux que résister au franc suisse, l'EUR/CHF grignotant 0.15% pour se hisser à 1.209.
Des résultats officiels avaient indiqué en début de journée que les coûts de production helvétiques avaient grimpé de 0.3% au cours du mois dernier, après avoir perdu 0.8% lors du précédent.
Les experts tablaient pourtant sur une diminution de 0.3% sur la période considérée.
Elle n'a cependant pas réussi à s'éloigner durablement de ses planchers historiques par rapport à ses homologues australienne et néo-zélandaise, l'EUR/AUD prenant 0.19% pour grimper à 1.2299, et l'EUR/NZD raflant 0.22% pour s'élever à 1.5986.
Celles-ci se trouvaient cependant toujours stimulées par l'hypothèse selon laquelle la Chine compterait assouplir sa politique monétaire, encourageant ainsi la croissance de la seconde économie mondiale.
Il n'en a toutefois pas été de même avec le dollar canadien, l'EUR/CAD fondant de 0.34 pour tomber à 1.2927.
Les marchés américains demeureront aujourd'hui clos pour cause de jour férié.