Investing.com - Le dollar U.S. a terminé la semaine en baisse face à la plupart de ses concurrents, dérapant contre l'euro et le yen après que les résultats décevants du premier trimestre aient conforté l'hypothèse d'une série d'apports de capitaux supplémentaires de la part de la Réserve Fédérale.
Le département d'état au commerce a en effet indiqué que le produit intérieur brut américain avait augmenté de 2.2% au cours de la période de trois mois achevée en mars, soit nettement moins que les 2.5% espérés.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, avait auparavant laissé la porte ouverte à de nouvelles mesures de stimulation économique suite à la réunion d'orientation de cette dernière.
L'euro avait retrouvé des forces vendredi matin, après que la réussite d'une émission de dettes italiennes ait apaisé les craintes concernant la région, alors que l'Espagne venait de subir une dégradation de deux crans par l'agence de notation Standard & Poor's.
Celle-ci l'avait en effet passée la veille de A à BBB+ avec une perspective négative, invoquant les difficultés induites par la récession nationale dans la quête de réduction des déficits par le gouvernement.
La devise nippone a repris à la fois du terrain sur le billet vert, mais aussi sur la monnaie unique, les nouvelles mesures d'assouplisement annoncées par la Banque du Japon ayant été inférieures aux attentes, avec 5 billions de yens en achats d'actifs, tandis que le programme d'aide au refinancement des banques subissait une réduction d'un montant identiquue.
Le livre sterling s'est pour sa part hissée vers un pic de près de huit mois par rapport à l'étalon américain, bien qu'il ait été révélé en début de semaine que le Royaume-Uni était retombé en récession au premier quart de l'année.
Il avait effectivement été souligné que le PIB britannique avait diminué de 0.2%, après avoir déjà perdu 0.3% auparavant, et ce alors qu'une progression de 0.1% était attendue.
Elle est demeurée populaire ces dernières semaines, les investisseurs y voyant une alternative à l'euro, mais la faiblesse de la croissance a alimenté les rumeurs de nouvelles injections de liquidités par la Banque d'Angleterre.
Thomas Jordan, vice-président de la Banque Nationale Suisse, a pour sa part déclaré lors de la dernière journée de cotation que celle-ci était prête à prendre de nouvelles mesures d'affaiblissement du franc, estimant que la force de ce dernier pose des "problèmes considérables" à l'économie de la confédération.
Le nombre des salariés privés non agricoles américains devant être divulgué vendredi prochain sera au coeur des débats, sur fond d'angoisse d'une perte de vitesse de la relance des Etats-Unis.
En zone euro, les investisseurs guetteront les résultats de l'activité manufacturière de mercredi, ainsi que les conclusions de la réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi, tandis que la France et l'Espagne mettront des dettes aux enchères.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 30 avril
Les places japonaises demeureront closes pour cause de jour férié, tandis que les autorités de Nouvelle-Zélande donneront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que le solde de la balance commerciale nationale, faisant la différence entre les valeurs des biens exportés et importés, tandis qu'un baromètre de la confiance dans les affaires sera aussi révélé.
Les spécialistes de l'immobilier australien feront de même avec les ventes de logements neufs, reflet fidèle de la situation économique, et la Réserve Bancaire d'Australie rendra un rapport sur les crédits accordés au secteur privé.
La zone euro laissera entrevoir l'évaluation préliminaire de son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation générale, alors que la BCE diffusera une étude sur les réserves monétaires, et que l'Allemagne annoncera le volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le Canada ne sera pas en reste avec la croissance mensuelle de son PIB, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, sans oublier les chiffres gouvernementaux portant sur les variations de prix des matières premières, signe avant-coureur de l'inflation au détail.
Le gouvernement des Etats-Unis devoilera une série de résultats, concernant notamment les dépenses de consommation de base, l'augmentation des prix et les dépenses individuelles, mais aussi l'importance de l'activité des entreprises de la région de Chicago.
Mardi premier mai
La banque centrale australienne annoncera son taux directeur, et publiera un communiqué sur la questions, tandis que les autorités du pays feront de même avec l'inflation immobilière, donnant le pouls du marché du logement, et que celles de la Nouvelle-Zélande les imiteront concernant l'évolution des coûts de la main-d'oeuvre, préfigurant l'inflation à la consommation.
En ce qui concerne l'Europe, les places françaises, allemandes, italiennes et suisses resteront fermées en raison de la fête du travail, tandis que le Royaume-Uni révèlera l'importance de son activité manufacturière, signe crucial de la vigueur de son économie, ainsi qu'une étude sur l'évolution des prix des habitations.
Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, prendra la parole à Toronto, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements ISM rendra un rapport très attendu sur l'activité du secteur secondaire.
Mercredi 2 mai
Le gouvernement japonais diffusera ses chiffres concernant les revenus nets moyens, indicateurs inflationnaires de premier plan.
Son homologue suisse fera de même avec le volume des ventes au détail et l'activité dans le domaine manufacturier.
La zone euro ne sera pas en reste avec son taux de chômage officiel, tandis que les autorités allemandes révèleront les évolutions qu'elles auront constatées sur le marché de l'emploi, indice prépondérant de la santé économique, tandis que les ministres des finances de la zone euro devraient se rencontrer en cours de journée pour des pourparlers.
le Royaume-Uni fera connaître la croissance du domaine du bâtiment, signe fort de vigueur de l'économie, tandis que la Banque d'Angleterre annoncera le volume net des prêts accordés aux particuliers.
Les Etats-Unis rendront ensuite leur rapport sur l'évolution du marché du travail non agricole, reflet de leur force économique, puis les autorités du pays feront de même avec le volume des commandes passées auprès des usines et l'inventaire hebdomadaire des réserves pétrolières.
Jeudi 3 mai
La Nouvelle-Zélande dévoilera les variations dans le nombre des salariés et le taux de chômage officiels, tandis que l'Australie fera de même concernant l'activité de son secteur tertiaire, et que les places japonaises seront inactives en raison d'un jour férié.
Le prêteur immobilier britannique Nationwide Building Society ne sera pas en reste avec son inflation des coûts des habitations, qui sera suivie de l'état de l'activité dans le domaine des services.
En zone euro, la Banque Centrale Européenne annoncera son taux d'intérêt de base, après quoi Mario Draghi, son président, tiendra une conférence de presse.
Les Etats-Unis rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que les résultats préliminaires de la productivité et les coûts de main-d'oeuvre à l'unité hors agriculture, précurseurs de l'inflation à laa consommation, alors que l'ISM diffusera une étude sur la croissance dans le secteur tertiaire.
Vendredi 4 mai
La RBA publiera son communiqué de politique monétaire, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état de l'économie et de l'inflation, alors que les bourses nippones demeureront closes pour cause de congé national.
La zone euro dévoilera le volume officiel de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Au Canada, l'Ivey School of Business diffusera son baromètre de l'activité des entreprises.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec leurs informations officielles très attendues concernant les variations de l'emploi non agricole et le taux de chômage, sans oublier les salaires horaires moyens.
Le département d'état au commerce a en effet indiqué que le produit intérieur brut américain avait augmenté de 2.2% au cours de la période de trois mois achevée en mars, soit nettement moins que les 2.5% espérés.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, avait auparavant laissé la porte ouverte à de nouvelles mesures de stimulation économique suite à la réunion d'orientation de cette dernière.
L'euro avait retrouvé des forces vendredi matin, après que la réussite d'une émission de dettes italiennes ait apaisé les craintes concernant la région, alors que l'Espagne venait de subir une dégradation de deux crans par l'agence de notation Standard & Poor's.
Celle-ci l'avait en effet passée la veille de A à BBB+ avec une perspective négative, invoquant les difficultés induites par la récession nationale dans la quête de réduction des déficits par le gouvernement.
La devise nippone a repris à la fois du terrain sur le billet vert, mais aussi sur la monnaie unique, les nouvelles mesures d'assouplisement annoncées par la Banque du Japon ayant été inférieures aux attentes, avec 5 billions de yens en achats d'actifs, tandis que le programme d'aide au refinancement des banques subissait une réduction d'un montant identiquue.
Le livre sterling s'est pour sa part hissée vers un pic de près de huit mois par rapport à l'étalon américain, bien qu'il ait été révélé en début de semaine que le Royaume-Uni était retombé en récession au premier quart de l'année.
Il avait effectivement été souligné que le PIB britannique avait diminué de 0.2%, après avoir déjà perdu 0.3% auparavant, et ce alors qu'une progression de 0.1% était attendue.
Elle est demeurée populaire ces dernières semaines, les investisseurs y voyant une alternative à l'euro, mais la faiblesse de la croissance a alimenté les rumeurs de nouvelles injections de liquidités par la Banque d'Angleterre.
Thomas Jordan, vice-président de la Banque Nationale Suisse, a pour sa part déclaré lors de la dernière journée de cotation que celle-ci était prête à prendre de nouvelles mesures d'affaiblissement du franc, estimant que la force de ce dernier pose des "problèmes considérables" à l'économie de la confédération.
Le nombre des salariés privés non agricoles américains devant être divulgué vendredi prochain sera au coeur des débats, sur fond d'angoisse d'une perte de vitesse de la relance des Etats-Unis.
En zone euro, les investisseurs guetteront les résultats de l'activité manufacturière de mercredi, ainsi que les conclusions de la réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi, tandis que la France et l'Espagne mettront des dettes aux enchères.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 30 avril
Les places japonaises demeureront closes pour cause de jour férié, tandis que les autorités de Nouvelle-Zélande donneront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que le solde de la balance commerciale nationale, faisant la différence entre les valeurs des biens exportés et importés, tandis qu'un baromètre de la confiance dans les affaires sera aussi révélé.
Les spécialistes de l'immobilier australien feront de même avec les ventes de logements neufs, reflet fidèle de la situation économique, et la Réserve Bancaire d'Australie rendra un rapport sur les crédits accordés au secteur privé.
La zone euro laissera entrevoir l'évaluation préliminaire de son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation générale, alors que la BCE diffusera une étude sur les réserves monétaires, et que l'Allemagne annoncera le volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le Canada ne sera pas en reste avec la croissance mensuelle de son PIB, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, sans oublier les chiffres gouvernementaux portant sur les variations de prix des matières premières, signe avant-coureur de l'inflation au détail.
Le gouvernement des Etats-Unis devoilera une série de résultats, concernant notamment les dépenses de consommation de base, l'augmentation des prix et les dépenses individuelles, mais aussi l'importance de l'activité des entreprises de la région de Chicago.
Mardi premier mai
La banque centrale australienne annoncera son taux directeur, et publiera un communiqué sur la questions, tandis que les autorités du pays feront de même avec l'inflation immobilière, donnant le pouls du marché du logement, et que celles de la Nouvelle-Zélande les imiteront concernant l'évolution des coûts de la main-d'oeuvre, préfigurant l'inflation à la consommation.
En ce qui concerne l'Europe, les places françaises, allemandes, italiennes et suisses resteront fermées en raison de la fête du travail, tandis que le Royaume-Uni révèlera l'importance de son activité manufacturière, signe crucial de la vigueur de son économie, ainsi qu'une étude sur l'évolution des prix des habitations.
Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, prendra la parole à Toronto, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements ISM rendra un rapport très attendu sur l'activité du secteur secondaire.
Mercredi 2 mai
Le gouvernement japonais diffusera ses chiffres concernant les revenus nets moyens, indicateurs inflationnaires de premier plan.
Son homologue suisse fera de même avec le volume des ventes au détail et l'activité dans le domaine manufacturier.
La zone euro ne sera pas en reste avec son taux de chômage officiel, tandis que les autorités allemandes révèleront les évolutions qu'elles auront constatées sur le marché de l'emploi, indice prépondérant de la santé économique, tandis que les ministres des finances de la zone euro devraient se rencontrer en cours de journée pour des pourparlers.
le Royaume-Uni fera connaître la croissance du domaine du bâtiment, signe fort de vigueur de l'économie, tandis que la Banque d'Angleterre annoncera le volume net des prêts accordés aux particuliers.
Les Etats-Unis rendront ensuite leur rapport sur l'évolution du marché du travail non agricole, reflet de leur force économique, puis les autorités du pays feront de même avec le volume des commandes passées auprès des usines et l'inventaire hebdomadaire des réserves pétrolières.
Jeudi 3 mai
La Nouvelle-Zélande dévoilera les variations dans le nombre des salariés et le taux de chômage officiels, tandis que l'Australie fera de même concernant l'activité de son secteur tertiaire, et que les places japonaises seront inactives en raison d'un jour férié.
Le prêteur immobilier britannique Nationwide Building Society ne sera pas en reste avec son inflation des coûts des habitations, qui sera suivie de l'état de l'activité dans le domaine des services.
En zone euro, la Banque Centrale Européenne annoncera son taux d'intérêt de base, après quoi Mario Draghi, son président, tiendra une conférence de presse.
Les Etats-Unis rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que les résultats préliminaires de la productivité et les coûts de main-d'oeuvre à l'unité hors agriculture, précurseurs de l'inflation à laa consommation, alors que l'ISM diffusera une étude sur la croissance dans le secteur tertiaire.
Vendredi 4 mai
La RBA publiera son communiqué de politique monétaire, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état de l'économie et de l'inflation, alors que les bourses nippones demeureront closes pour cause de congé national.
La zone euro dévoilera le volume officiel de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Au Canada, l'Ivey School of Business diffusera son baromètre de l'activité des entreprises.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec leurs informations officielles très attendues concernant les variations de l'emploi non agricole et le taux de chômage, sans oublier les salaires horaires moyens.