La Bourse de New York a terminé en légère hausse mardi, permettant à l'indice élargi S&P 500, le plus suivi par les investisseurs américains, de battre un deuxième record historique en deux jours.
Selon des résultats définitifs, le S&P 500 a gagné 0,25% ou 3,96 points, pour s'établir à 1.597,57 points.
L'indice Dow Jones Industrial Average a de son côté avancé de 0,14% (+21,05 points) à 14.839,80 points.
Et le Nasdaq, à dominante technologique, s'est adjugé 0,66% (+21,77 points) à 3.328,79 points. Il établit ainsi un nouveau sommet depuis novembre 2000.
Le marché a été encouragé par des indicateurs de bon augure pour l'économie américaine, entre la hausse en février, pour le treizième mois d'affilée, des prix des logements aux Etats-Unis et le rebond du moral des ménages en avril.
"Il semblerait que l'embellie des marchés financiers participe au retour de la confiance des Américains", a remarqué Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management.
La performance de l'action du géant informatique Apple, qui a grimpé de 2,94% à 442,74 dollars, a aussi largement contribué à la progression des indices. Selon les informations de presse, l'emprunt obligataire qui doit permettre au groupe de financer une partie des dividendes et rachats d'actions promis à ses actionnaires, s'annonce comme l'un des plus importants jamais lancés par une entreprise dans le monde.
Mais l'annonce en début de séance d'une contraction inattendue de l'activité économique de la région de Chicago en avril et les résultats décevants du numéro mondial de la pharmacie Pfizer, dont le titre a chuté de 4,47% à 29,07 dollars, ont tempéré l'optimisme des investisseurs.
De plus, a remarqué Steven Rosen de la Société Générale, "il y a trop de grosses nouvelles à venir dans la semaine pour que le marché puisse faire de grands mouvements".
Les opérateurs attendent notamment d'en savoir plus sur les intentions des banques centrales alors que la Réserve fédérale américaine ont entamé mardi à Washington une réunion de deux jours et que les gouverneurs de la Banque centrale européenne se rencontreront jeudi.
Et vendredi, tous les yeux seront tournés vers le rapport mensuel sur l'emploi et le chômage aux Etats-Unis, considéré comme un baromètre crucial pour jauger la première économie mondiale.
Parmi les autres valeurs du jour, IBM a gagné 1,70% à 202,54 dollars après l'annonce d'une augmentation de son dividende de 12%.
Le distributeur d'électronique grand public Best Buy, en grandes difficultés, a de son côté bondi de 7,40% à 25,99 dollars. Le groupe a annoncé son retrait d'Europe, avec la cession de ses parts dans sa filiale régionale à son partenaire Carphone Wharehouse Group.
Le groupe de gestion des remboursements pharmaceutiques Express Scripts s'est apprécié de 1,59% à 59,37 dollars après l'annonce d'un bénéfice légèrement meilleur que prévu.
Toujours dans le secteur de la santé, l'assureur Aetna a aussi profité de chiffres supérieurs aux prévisions (+2,28% à 57,44 dollars).
L'opérateur de télécommunications Sprint Nextel a pour sa part lâché 0,98% à 7,05 dollars alors que son homologue japonais Softbank a signifié mardi qu'il ne voyait pas de raison de surenchérir sur le bouquet de TV par satellite Dish Network (-3,38% à 39,19 dollars) pour racheter le groupe.
Le groupe anglo-canadien d'information Thomson Reuters, qui a annoncé être tombé dans le rouge au premier trimestre suite au paiement d'indemnités de licenciements et d'une grosse charge fiscale, a perdu 0,68% à 33,49 dollars.
Le marché obligataire a fini en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 1,675% contre 1,668% lundi soir, et celui à 30 ans à 2,884% contre 2,872% la veille.