Les titres de la plupart des entreprises publiques étaient mal orientées lundi matin à la Bourse de Paris, réagissant timidement à l'éventualité d'une réduction des participations de l'Etat dans "un certain nombre" d'entre elles.
Vers 9H45 (07H45 GMT), Air France-KLM (-2,57% à 7,44 euros), CNP Assurances (-0,18% à 11,30 euros), EADS (-0,09% à 40,81 euros), EDF (-0,62% à 17,62 euros), France Telecom (-0,50% à 8,21 euros), GDF Suez (-0,99% à 16,56 euros), Safran (-0,40% à 37,75 euros) , Thalès (-1,03% à 32,71 euros) reculaient légèrement. L'indice CAC 40 était quasiment stable (-0,1%) à 3.908,99 points.
Jean-Marc Ayrault a affirmé dimanche soir sur TF1 que le gouvernement envisageait de réduire la participation de l'Etat dans le capital "d'un certain nombre d'entreprises publiques" pour consacrer ces sommes à l'investissement.
"Ce n'est absolument pas une surprise, simplement une confirmation de ce qu'on savait déjà", estime Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.
L'Etat a déjà cédé des parts dans l'équipementier aéronautique Safran et dans le groupe d'aéronautique et de défense EADS au cours des dernières semaines.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a également évoqué en avril la possibilité de céder des part dans GDF-Suez et dans EDF.
"Ce n'est pas le retour des privatisations mais c'est une gestion fine du capital de l'Etat, en conservant son rôle d'Etat stratège", a déclaré lundi le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici sur I-Télé.