Fiat a assuré vendredi que la finalisation de sa fusion avec Chrysler était en bonne voie malgré l'incertitude née du dossier des 'droits de sortie' des actionnaires du groupe automobile italien.
Dans un communiqué, le constructeur indique qu'il est en train d'achever le décompte du nombre d'actions devant faire l'objet d'un exercice de 'droit de sortie', mais précise que selon ses premières estimations le montant final ne devrait pas dépasser le seuil limite des 500 millions d'euros.
D'après Fiat (MILAN:FIA), la clause de sortie ne devrait donc pas modifier le calendrier de clôture de la fusion, toujours prévue pour la mi-octobre.
Pour mémoire, le code civil italien prévoit l'octroi de 'droits de sortie' aux actionnaires quant une société italienne souhaite se délocaliser à l'étranger et se retirer de la cote.
Pour mémoire, le nouvel ensemble issu de la fusion - baptisé Fiat Chrysler Automobiles N.V. - doit avoir son siège aux Pays-Bas et coter à la Bourse de New York.
'Je suis rassuré par le fait que la grande majorité de nos actionnaires soient restés loyaux et fidèles au groupe', a commenté Sergio Marchionne, le directeur général de Fiat et de Chrysler.
'Leur foi et leur soutien au programme stratégique que nous avons mis en place pour les cinq années à venir est crucial avant que nous nous lacions dans une phase d'exécution devant améliorer le positionnement de notre groupe et de nos marques', a-t-il conclu.
L'action Fiat était en hausse de 0,4% à 7,5 euros vendredi à la Bourse de Milan.
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