Investing.com - Le dollar U.S. était encore en forme face à la plupart de ses concurrents ce lundi après-midi, après que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, ait rappelé que l'économie régionale restait vulnérable.
En première partie de séance américaine, l'euro a fléchi devant lui, l'EUR/USD se repliant de 0.11% pour glisser à 1.3345, se rapprochant à nouveau d'un creux de trois semaines.
Le chef de l'autorité monétaire européenne a en effet précisé que la région avait "entamé 2013 dans un environnement plus stable que les années précédentes", tout en avertissant que l'économie était encore affaiblie après trois trimestres de contraction, et ne reprendrait des forces que lentement en cours d'année.
Ces commentaires étaient issus de son témoignage devant le comité aux affaires économiques et monétaires du parlement européen.
Il a ajouté que le taux de change de la monnaie unique n'était pas l'objet de manipulations, mais qu'il demeurait important pour la croissance et la stabilité des prix.
Ces propos survenaient après que des chiffres officiels aient montré la semaine passée que la récession du bloc euro s'était aggravée au quatrième trimestre, alimentant les rumeurs d'une diminution prochaine des taux de la Banque Centrale Européenne.
Ewald Nowotny, membre du conseil directeur de BCE, avait pour sa part estimé ce matin que l'économie locale devrait toucher le fond ce trimestre, et entamer ensuite une reprise à pas comptés.
La prudence restait aussi de mise, avec les élections législatives italiennes à l'horizon en fin de mois, avec la peur qu'un parlement sans majorité claire ne nuise aux efforts de réforme de l'économie.
Il en était de même avec le yen, l'USD/JPY grimpant de 0.54% pour s'établir à 93.99, aux abords d'un sommet de deux ans et demi après que le groupe des 20 pays les plus développés ait évité d'incriminer nommément le Japon malgré ses manoeuvres ayant mené à un affaiblissement de sa monnaie.
L'attention se tournait désormais vers la nomination du prochain gouverneur de la Banque du Japon après que Masaaki Shirakawa, occupant actuellement le poste, ait déclaré en début de mois compter le quitter le 19 mars, soit trois semaines avant la fin de son mandat.
Le billet vert a également gagné du terrain sur la livre sterling, le GBP/USD glissant de 0.25% pour chuter à 1.5476, frôlant une ornière de sept mois.
Celle-ci se trouvait boudée en raison des angoisses concernant l'économie britannique, après qu'il ait été révélé vendrdi que les ventes au détail du Royaume-Uni avaient connu une faux pas inattendu le mois dernier, ravivant les angoisses causées par l'économie du pays, ainsi que les rumeurs de dégradation de sa notation triple A.
Le franc suisse a aussi subi sa pression, l'USD/CHF grignotant 0.17% pour culminer à 0.9232.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs à peine dominé ses cousines canadienne et australienne, mais pas la néo-zélandaise, l'USD/CAD frémissant de 0.29% pour monter à 1.0096, l'AUD/USD cédant 0.05% pour se retrouver à 1.0304 et le NZD/USD arrachant 0.16% pour culminer à 0.8458.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.22% pour se situer à 80.73.
Les transactions semblaient devoir rester éparses aujourd'hui en raison de la clôture des places américaines pour cause de fête du président.
En première partie de séance américaine, l'euro a fléchi devant lui, l'EUR/USD se repliant de 0.11% pour glisser à 1.3345, se rapprochant à nouveau d'un creux de trois semaines.
Le chef de l'autorité monétaire européenne a en effet précisé que la région avait "entamé 2013 dans un environnement plus stable que les années précédentes", tout en avertissant que l'économie était encore affaiblie après trois trimestres de contraction, et ne reprendrait des forces que lentement en cours d'année.
Ces commentaires étaient issus de son témoignage devant le comité aux affaires économiques et monétaires du parlement européen.
Il a ajouté que le taux de change de la monnaie unique n'était pas l'objet de manipulations, mais qu'il demeurait important pour la croissance et la stabilité des prix.
Ces propos survenaient après que des chiffres officiels aient montré la semaine passée que la récession du bloc euro s'était aggravée au quatrième trimestre, alimentant les rumeurs d'une diminution prochaine des taux de la Banque Centrale Européenne.
Ewald Nowotny, membre du conseil directeur de BCE, avait pour sa part estimé ce matin que l'économie locale devrait toucher le fond ce trimestre, et entamer ensuite une reprise à pas comptés.
La prudence restait aussi de mise, avec les élections législatives italiennes à l'horizon en fin de mois, avec la peur qu'un parlement sans majorité claire ne nuise aux efforts de réforme de l'économie.
Il en était de même avec le yen, l'USD/JPY grimpant de 0.54% pour s'établir à 93.99, aux abords d'un sommet de deux ans et demi après que le groupe des 20 pays les plus développés ait évité d'incriminer nommément le Japon malgré ses manoeuvres ayant mené à un affaiblissement de sa monnaie.
L'attention se tournait désormais vers la nomination du prochain gouverneur de la Banque du Japon après que Masaaki Shirakawa, occupant actuellement le poste, ait déclaré en début de mois compter le quitter le 19 mars, soit trois semaines avant la fin de son mandat.
Le billet vert a également gagné du terrain sur la livre sterling, le GBP/USD glissant de 0.25% pour chuter à 1.5476, frôlant une ornière de sept mois.
Celle-ci se trouvait boudée en raison des angoisses concernant l'économie britannique, après qu'il ait été révélé vendrdi que les ventes au détail du Royaume-Uni avaient connu une faux pas inattendu le mois dernier, ravivant les angoisses causées par l'économie du pays, ainsi que les rumeurs de dégradation de sa notation triple A.
Le franc suisse a aussi subi sa pression, l'USD/CHF grignotant 0.17% pour culminer à 0.9232.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs à peine dominé ses cousines canadienne et australienne, mais pas la néo-zélandaise, l'USD/CAD frémissant de 0.29% pour monter à 1.0096, l'AUD/USD cédant 0.05% pour se retrouver à 1.0304 et le NZD/USD arrachant 0.16% pour culminer à 0.8458.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.22% pour se situer à 80.73.
Les transactions semblaient devoir rester éparses aujourd'hui en raison de la clôture des places américaines pour cause de fête du président.