Offre du Cyber Monday : Jusqu'à 60% de réduction sur InvestingPro.PROFITER DES SOLDES

Cadre recherche employeur sur les réseaux sociaux

Publié le 22/12/2015 14:41
Photo du logo du réseau LinkedIn, sur un écran d'ordinateur portable, le 27 janvier 2011 à San Anselmo, en Californie (Photo JUSTIN SULLIVAN. GETTY IMAGES NORTH AMERICA)
GOOGL
-
META
-

Photo du logo du réseau LinkedIn, sur un écran d'ordinateur portable, le 27 janvier 2011 à San Anselmo, en Californie (Photo JUSTIN SULLIVAN. GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

LinkedIn, Viadeo, Facebook (O:FB) ...Le recrutement par les réseaux sociaux se fait une place sur le marché du travail, en complément des offres d'emploi classiques, mais le phénomène concerne essentiellement les grandes entreprises, les startups et les cadres.

Responsable de marque dans une enseigne de luxe, Alessandra Sonsini a toujours utilisé les réseaux sociaux dans ses recherches d'emploi. En 2011, elle a trouvé son premier boulot grâce à LinkedIn, le premier réseau professionnel mondial qui revendique plus de 400 millions d'inscrits.

"J'ai contacté le directeur de Louis Vuitton à Londres, qui m'a reçue et a transféré mon CV aux ressources humaines. Peu de temps après, ils m'ont proposé un poste", raconte la jeune femme de 27 ans. "Sans LinkedIn, je n'aurais même pas connu son existence."

Le même réseau a permis à Ouissem Zehou, 31 ans, de décrocher son poste de chef de produit marketing dans un grand groupe de matériaux de construction. "J'ai contacté un ancien de mon école d'ingénieur pour me renseigner sur son poste. Quand on s'est rencontré, il venait de devenir manager et son ancien poste était libre".

Mais ces exemples restent minoritaires.

- Immense CVthèque -

En 2013, seulement un petit tiers (30%) des chercheurs d'emploi se servaient des réseaux sociaux, selon une étude de l'Insee. Cette pratique concerne surtout "les plus jeunes" (35% des 20-24 ans) et "les plus diplômés" (45% des titulaires de licences ou supérieur).

Les autres se privent d'un important gisement d'emplois, car LinkedIn et Viadeo permettent d'accéder au marché caché, qui représente les trois quarts des recrutements", selon Annick Chaudat, conseillère Pôle emploi à Dole (Jura) qui anime un atelier sur les réseaux sociaux.

"C'est vrai qu'on y trouve plutôt des cadres", observe Odile Bonhomme, du groupe Etam. "Quand on s'est lancé dans les cosmétiques, on a commencé à y chercher des vendeuses, des maquilleuses... mais on s'est vite rendu compte que cette frange de population était beaucoup moins réactive."

Sur les fonctions marketing, achats, directeur de région ou encore chef de produit, Etam pourvoit "un poste sur deux" en démarchant les candidats directement sur les réseaux sociaux, contre "10 à 15% des postes en magasin", témoigne Mme Bonhomme.

Mais là encore, Etam fait figure d'exception.

Selon l'Insee, les réseaux sociaux sont surtout investis par les grandes entreprises: 24% des plus de 250 salariés, contre 9% des 20 à 249 salariés et 5% des 10 à 19 salariés.

C’est dans l’information et la communication que cette pratique est la plus répandue (32%), contrairement aux sociétés de l’industrie, de la construction et des transports (3%).

- "Faux pas" virtuels -

Egalement en pointe: les startups. Début 2015, la TPE toulousaine mountNpass, spécialisée dans les services numériques aux cyclistes, a trouvé son directeur technique sur Facebook. "J'y ai posté mon offre, un copain d'enfance l'a partagée, et j'ai fini par m'associer avec l'un de ses amis", raconte son dirigeant Frédéric Blavoux, 42 ans.

Selon lui, "Pôle emploi n'est pas adapté aux métiers high-tech".

Pôle emploi a, en revanche, un rôle à jouer pour initier les chômeurs aux codes d'internet. L'opérateur a développé l'application "B.A.-BA Réseaux Pro", proposée sur sa plateforme numérique Emploi Store. Objectif: prémunir les demandeurs d'emploi de tout "faux pas" virtuel.

Règle numéro 1: ne pas publier n'importe quoi. "Il faut comprendre que, sur internet, il n'y a plus de vie privée. Les recruteurs peuvent tomber sur tout ce qui est posté", explique Mme Chaudat, qui a participé à la conception de l'application.

Règle numéro 2: "veiller à sa e-réputation", ou réputation en ligne. "Il ne faut pas hésiter à taper son nom sur Google (O:GOOGL) pour voir ce qui sort", conseille-t-elle.

Elle cite l'exemple d'une demandeuse d'emploi dont la e-réputation était entachée par une condamnation judiciaire. "Elle a obtenu gain de cause, un article qui en parlait a été supprimé au nom du droit à l'oubli."

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés