Mercredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne continuait sa marche en avant face au billet vert américain. Ce midi, l'euro gagne encore 0,20% à 1,1360 dollar, non sans avoir marqué en matinée un nouveau sommet annuel, à 1,1390. Depuis le début de l'année, l'euro gagne près de 8% contre le dollar.
Par ailleurs, la principale devise du Vieux continent grappille environ 0,15% contre le yen le sterling et le franc suisse.
En effet, plusieurs statistiques américaines publiées dernièrement signalaient une stagnation, sinon un ralentissement de l'économie américaine. En outre, l'administration Trump ne semble pas être en état de présenter rapidement au Congrès le programme de relance budgétaire massive promis durant la campagne électorale. Ce qui suppose que le coup de pouce conjoncturel tant attendu a peu de chances de se concrétiser avant l'année prochaine. D'ailleurs, l'administration Trump peine déjà à se sortir de la réforme de l'Obamacare, repoussée a priori à la rentrée.
Hier, le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé sa prévision de croissance du PIB américain pour l'année en cours et 2018 à 2,1% dans les deux cas. Soit des abaissements de respectivement 0,2 et 0,4 point de pourcentage par rapport aux précédentes anticipations. C'est la première fois depuis le début du mandat de Donald Trump que l'institution révise ses prévisions en ce sens, soulignent les analystes d'Aurel BGC.
Les propos des banquiers centraux aussi ont retenu l'attention des opérateurs. Hier à Londres, la présidente de la Fed, Janet Yellen, a confirmé que la banque centrale américaine continuera à durcir progressivement sa politique monétaire, tant du côté des taux que des actifs obligataires. Elle a aussi ajouté que grâce à la qualité des mécanismes de régulation, Mme Yellen - qui aura 71 ans le 13 août - n'anticipait plus de crise financière de son vivant.
De son côté, Mario Draghi intervenait depuis Sintra, au Portugal. Toujours prudent, le patron de la BCE a délivré schématiquement le message suivant : la politique ultra-accommodante de la BCE a participé à un raffermissement de la conjoncture désormais bien établi. Si l'inflation, qui tient compte notamment de l'évolution des prix pétroliers, reste encore faible à brève échéance, M. Draghi anticipe cependant à moyen terme une reflation. Le degré d'accommodation de la politique monétaire pourrait alors diminuer (très) progressivement, sans précipitation, commente un analyste.
En conséquence, constatent les cambistes de Société générale, l'écart de taux séparant le rendement du T-Note américain à dix ans du Bund allemand équivalent est retombé à 184 points de base, 'son plus bas niveau depuis le 9 novembre (jour de l'élection de Donald Trump, ndlr), et 50 points de base en dessous son point haut de décembre'. Un bon point pour l'euro.
EG
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Par ailleurs, la principale devise du Vieux continent grappille environ 0,15% contre le yen le sterling et le franc suisse.
En effet, plusieurs statistiques américaines publiées dernièrement signalaient une stagnation, sinon un ralentissement de l'économie américaine. En outre, l'administration Trump ne semble pas être en état de présenter rapidement au Congrès le programme de relance budgétaire massive promis durant la campagne électorale. Ce qui suppose que le coup de pouce conjoncturel tant attendu a peu de chances de se concrétiser avant l'année prochaine. D'ailleurs, l'administration Trump peine déjà à se sortir de la réforme de l'Obamacare, repoussée a priori à la rentrée.
Hier, le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé sa prévision de croissance du PIB américain pour l'année en cours et 2018 à 2,1% dans les deux cas. Soit des abaissements de respectivement 0,2 et 0,4 point de pourcentage par rapport aux précédentes anticipations. C'est la première fois depuis le début du mandat de Donald Trump que l'institution révise ses prévisions en ce sens, soulignent les analystes d'Aurel BGC.
Les propos des banquiers centraux aussi ont retenu l'attention des opérateurs. Hier à Londres, la présidente de la Fed, Janet Yellen, a confirmé que la banque centrale américaine continuera à durcir progressivement sa politique monétaire, tant du côté des taux que des actifs obligataires. Elle a aussi ajouté que grâce à la qualité des mécanismes de régulation, Mme Yellen - qui aura 71 ans le 13 août - n'anticipait plus de crise financière de son vivant.
De son côté, Mario Draghi intervenait depuis Sintra, au Portugal. Toujours prudent, le patron de la BCE a délivré schématiquement le message suivant : la politique ultra-accommodante de la BCE a participé à un raffermissement de la conjoncture désormais bien établi. Si l'inflation, qui tient compte notamment de l'évolution des prix pétroliers, reste encore faible à brève échéance, M. Draghi anticipe cependant à moyen terme une reflation. Le degré d'accommodation de la politique monétaire pourrait alors diminuer (très) progressivement, sans précipitation, commente un analyste.
En conséquence, constatent les cambistes de Société générale, l'écart de taux séparant le rendement du T-Note américain à dix ans du Bund allemand équivalent est retombé à 184 points de base, 'son plus bas niveau depuis le 9 novembre (jour de l'élection de Donald Trump, ndlr), et 50 points de base en dessous son point haut de décembre'. Un bon point pour l'euro.
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