Investing.com - Les options sur le brut ont plongé au plus bas de la journée ce jeudi matin, après que l'activité des usines d'Europe de février ait déçu.
Ce mouvement s'est aussi trouvé accentué la crainte d'une réduction des injections de capitaux de la Réserve Fédérale et des bruits affirmant qu'un important fonds d'investissement procédait à des débouclages.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour avril se sont échangés à 93.58 USD le baril en première partie de séance européenne, plongeant de 1.7%.
Ils avaient ainsi touché le fond, avec leur cours le plus bas depuis le 16 janvier.
Le groupe de recherches économiques Markit a en effet montré que l'indice des directeurs des achats du secteur secondaire du bloc euro était passé de 47.9 à 47.8 pour février
Les experts avaient pourtant prédit un frémissement à 48.4.
Il en était de même pour celui du domaine manufacturier germanique, montant des 49.8 définitifs de janvier à 50.1 pour le mois en cours, repassant au-dessus de la barre des 50 dénotant une croissance du secteur pour la première fois en un an, mais n'atteignant pas les 50.5 envisagés.
Les services du pays ont quand à eux connu leur expansion la plus lente des deux mois écoulés, reculant depuis les 55.7 précédents jusqu'à 54.1, alors qu'un faux pas à 55.5 était déjà redouté.
Il avait auparavant été signalé que les industries de la France étaient remontées depuis 42.9 vers 43.6 pour la même période, au lieu des 43.8 pressentis.
Le tertiaire national a pour sa part plongé des 43.6 de janvier à 42.7, sa pire performance en quatre ans, alors que frémissement à 44.5 avait été envisagé par les experts.
Les cours avaient déjà entamé la session du mauvais pied, après que le récit détaillé de la réunion du conseil directeur de la banque centrale américaine ayant eu lieu en janvier ait montré que ses membres avaient envisagé de ralentir, voire d'arrêter les acquisitions d'obligations représentant un volume de 85 milliards d'USD avant même que le marché du travail ne reprenne des couleurs, par peur qu'elles destabilisent les marchés financiers.
Certains d'entre eux estiment en effet qu'elle devrait être prête à en faire varier l'intensité suivant les projections ou les résultats, la possibilité de la modifier d'une réunion à l'autre étant même évoquée par l'un des décideurs.
L'idée qu'elle puisse y mettre fin a du coup redonné du tonus à sa monnaie.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a ainsi engrangé 0.35% de son côté pour se situer à 81.45, sa valeur la plus élevée depuis le 16 novembre.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Les variations dans le volume des stocks pétroliers constatées par les autorités américaines étaient également sous surveillance, afin d'évaluer l'appétit du premier consommateur mondial.
Celui-ci, ayant un jour de retard en raison du jour férié consacré lundi au président, pourrait mettre en évidence une augmentation de 1.8 millions de barils pour le brut au cours de la semaine dernière, et celles d'essence pourraient en avoir écoulé 700 000.
Les spécialistes regroupés par l'institut du pétrole américain ont dévoilé leurs propres chiffres après la clôture des échanges d'hier, signalant pour les premières une addition de 2.96 millions de barils pour la période considérée, ainsi que le retrait de 120 000 barils aux secondes.
Le pays garde sa première part dans la demande mondiale, avec près de 22%.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour avril ont sombré de 1% pour déraper à 114.42 USD du baril dans le même temps, soit 20.84 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Ce mouvement s'est aussi trouvé accentué la crainte d'une réduction des injections de capitaux de la Réserve Fédérale et des bruits affirmant qu'un important fonds d'investissement procédait à des débouclages.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour avril se sont échangés à 93.58 USD le baril en première partie de séance européenne, plongeant de 1.7%.
Ils avaient ainsi touché le fond, avec leur cours le plus bas depuis le 16 janvier.
Le groupe de recherches économiques Markit a en effet montré que l'indice des directeurs des achats du secteur secondaire du bloc euro était passé de 47.9 à 47.8 pour février
Les experts avaient pourtant prédit un frémissement à 48.4.
Il en était de même pour celui du domaine manufacturier germanique, montant des 49.8 définitifs de janvier à 50.1 pour le mois en cours, repassant au-dessus de la barre des 50 dénotant une croissance du secteur pour la première fois en un an, mais n'atteignant pas les 50.5 envisagés.
Les services du pays ont quand à eux connu leur expansion la plus lente des deux mois écoulés, reculant depuis les 55.7 précédents jusqu'à 54.1, alors qu'un faux pas à 55.5 était déjà redouté.
Il avait auparavant été signalé que les industries de la France étaient remontées depuis 42.9 vers 43.6 pour la même période, au lieu des 43.8 pressentis.
Le tertiaire national a pour sa part plongé des 43.6 de janvier à 42.7, sa pire performance en quatre ans, alors que frémissement à 44.5 avait été envisagé par les experts.
Les cours avaient déjà entamé la session du mauvais pied, après que le récit détaillé de la réunion du conseil directeur de la banque centrale américaine ayant eu lieu en janvier ait montré que ses membres avaient envisagé de ralentir, voire d'arrêter les acquisitions d'obligations représentant un volume de 85 milliards d'USD avant même que le marché du travail ne reprenne des couleurs, par peur qu'elles destabilisent les marchés financiers.
Certains d'entre eux estiment en effet qu'elle devrait être prête à en faire varier l'intensité suivant les projections ou les résultats, la possibilité de la modifier d'une réunion à l'autre étant même évoquée par l'un des décideurs.
L'idée qu'elle puisse y mettre fin a du coup redonné du tonus à sa monnaie.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a ainsi engrangé 0.35% de son côté pour se situer à 81.45, sa valeur la plus élevée depuis le 16 novembre.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Les variations dans le volume des stocks pétroliers constatées par les autorités américaines étaient également sous surveillance, afin d'évaluer l'appétit du premier consommateur mondial.
Celui-ci, ayant un jour de retard en raison du jour férié consacré lundi au président, pourrait mettre en évidence une augmentation de 1.8 millions de barils pour le brut au cours de la semaine dernière, et celles d'essence pourraient en avoir écoulé 700 000.
Les spécialistes regroupés par l'institut du pétrole américain ont dévoilé leurs propres chiffres après la clôture des échanges d'hier, signalant pour les premières une addition de 2.96 millions de barils pour la période considérée, ainsi que le retrait de 120 000 barils aux secondes.
Le pays garde sa première part dans la demande mondiale, avec près de 22%.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour avril ont sombré de 1% pour déraper à 114.42 USD du baril dans le même temps, soit 20.84 USD de mieux que leurs homologues américaines.