(Reuters) - Le japonais Takata, dont les airbags potentiellement défectueux ont provoqué le rappel de millions de voitures, fait depuis lundi l'objet d'une action de groupe par des consommateurs américains qui lui reprochent ainsi qu'à plusieurs constructeurs automobiles de les avoir trompés en leur cachant des informations cruciales.
Les poursuites engagées devant un tribunal de Floride constitueraient la première action de groupe à l'échelle fédérale contre Tanaka aux Etats-Unis.
Si elles obtiennent ce statut, le groupe japonais pourrait être condamné à payer des dommages ou à trouver un arrangement beaucoup plus coûteux qu'en cas de poursuites individuelles.
La procédure d'action de groupe fédérale est le troisième procès intenté en une semaine à Takata sur ses airbags présumés défectueux. Les deux autres sont des poursuites individuelles.
Aucun représentant de Takata aux Etats-Unis n'a pu être joint dans l'immédiat.
La procédure fédérale met aussi en cause des constructeurs, dont Toyota et Honda qui n'ont pas pu être joints dans l'immédiat non plus.
Les dispositifs de gonflage des airbags de Takata produits entre 2000 et 2007 font l'objet d'une enquête de l'autorité américaine de la sécurité routière pour identifier d'éventuels défauts de fabrication.
Les airbags potentiellement défectueux de Takata ont été mis en cause dans quatre accidents mortels et des dizaines d'autres ayant entraîné des blessures.
(Dan Levine, Marc Joanny pour le service français, édité par Véronique Tison)