Engie pourrait bien ne pas voir tout de suite le bout du tunnel en Belgique. L'arrêt des réacteurs Doel 3 et Tihange 2, effectif en mars 2014 et qui pèse depuis sur les comptes du géant français de l'énergie, risque en effet de se prolonger au-delà du 1er novembre prochain, date prévue pour leur reprise, dixit Gérard Mestrallet, cité par Le Figaro.
D'après le dirigeant, l'autorité belge en charge du dossier est susceptible de ne pas valider le redémarrage en temps et en heure. Une vraie 'tuile' pour Engie, considérant que les coûts de cet arrêt dû à la mise au jour de microfissures s'élèvent à 40 millions de dollars par mois.
Une augmentation de capital d'Electrabel, la filiale d'Engie en charge de l'exploitation des réacteurs Doel 3 et Tihange 2, n'est cependant pas à l'ordre du jour selon Gérard Mestrallet, pour qui la priorité est d'obtenir un accord avec l'Etat belge sur la contribution nucléaire ainsi qu'une prolongation de la durée de vie des turbines précitées.
Pour rappel, Electrabel et le gouvernement fédéral belge sont parvenus fin juillet à un accord de principe pour un rallongement de 10 ans. Celui-ci s'inscrit notamment dans le cadre global du nouveau système de contribution nucléaire annoncé par la ministre de l'Energie, de l'Environnement et du Développement durable dont le calcul du montant repose sur l'étude de la CREG (Commission de régulation de l'électricité et du gaz) de mars dernier.
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