Mardi midi sur les marchés de l'or noir, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier prochain grappillait 0,4% à 80 dollars, le WTI américain de même échéance l'imitant à 76,1 dollars.
Le pétrole trouve un peu de soutien dans les dernières décisions de la communauté internationale vis-à-vis de l'Iran : faute d'accord avec Téhéran sur son programme nucléaire, les sanctions occidentales frappant le secteur pétrolier iranien ont été étendues d'autant que les discussions, soit jusqu'au 30 juin prochain.
Selon les spécialistes Matières premières de Commerzbank, ce développement 'rend un peu plus probable que l'Arabie saoudite se montre favorable à une réduction des quotas lors de la réunion de l'OPEP', prévue jeudi à son siège de Vienne. 'Après tout, la dernière chose dont veuille Riyad est de réduire sa propre production pour faire de la place à celle de Téhéran', indiquent les analystes.
Cependant, rien n'est clair : des rumeurs indiquent aussi que la décision que le cartel pétrolier prendra jeudi pourrait épargner certains de ses membres dont l'Irak, l'Iran et la Libye.
Hors de l'OPEP, la Russie, grand pays producteur actuellement (10,7 millions de barils / jour en 2013, selon le BP Statistical Yearbook, contre 11,5 millions pour l'Arabie saoudite), n'a pas l'intention de modifier le niveau de ses extractions. Il s'agit en effet d'un élément central pour les recettes fiscales de Moscou, dont la situation économique est précaire.
Bref, l'idée que l'organisation puisse abaisser sa production à la suite de cette réunion ne convainc pas les opérateurs. Pour rappel, les douze membres du cartel disposent, depuis fin 2011, d'un objectif de production fixé à 30 millions de barils par jour, rappellent les analystes de Saxo Banque.
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