PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Agriculture a demandé jeudi la création d'une troisième zone blanche d'abattage des sangliers, en Meurthe-et-Moselle, afin de préserver la France de l'épidémie de peste porcine africaine qui sévit en Belgique.
Saluant le déploiement de 100 km de clôtures dans les départements frontaliers des Ardennes, de la Meuse et la Meurthe-et-Moselle cette année, le ministre Didier Guillaume rappelle dans un communiqué que "la menace de la peste porcine africaine reste réelle".
Il a de ce fait "demandé la création d'une 3ème zone blanche au sein de la zone clôturée, comme bouclier de protection en préventif, afin de prendre la maladie de vitesse".
"Ce statut se traduira concrètement par des mesures drastiques de dépeuplement des sangliers dans cette zone, mais également par des restrictions complémentaires sur les activités forestières de loisir ou professionnelles", précise-t-il.
Les deux précédentes zones blanches instituées dans les départements des Ardennes et de la Meuse "sont en passe d’être effectives", ajoute-t-il.
A l'intérieur de ces zones, l'objectif est d'aménager un vide sanitaire, notamment par la chasse intensive des sangliers s'y trouvant.
Le virus de la peste porcine n'est pas dangereux pour l'homme mais il est en revanche très contagieux pour les cochons et les sangliers et menace de ce fait les élevages porcins.
(Julie Carriat, édité par Eric Faye)