Les marchés actions européens sont unanimement en retrait après la publication des 'Minutes' de la Fed et à l'approche de la rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois, sur fond de très vives tensions avec l'incorrigible Corée du Nord.
Vers 11h10, le Footsie 100 et le Footsie MIB (Milan) cèdent tous deux 0,6%. Le Dax et le SMI (Zürich) reculent pour leur part de 0,5%, tandis que le BEL 20 (Bruxelles) et l'AEX abandonnent 0,4% chacun. Enfin, l'Ibex 35 (Madrid) et le CAC 40 se replient de respectivement 0,1 et 0,2%.
'Dans la soirée d'hier, la publication des 'Minutes' de la Fed a montré que celle-ci se tenait prête à réduire la taille de son bilan plus tard dans l'année', relataient ce matin les équipes de Saxo Banque, qui soulignent que 'cette révélation que craignaient les investisseurs a pesé sur Wall Street et sur les marchés asiatiques ce matin'. Elle n'est donc pas sans incidence non plus en Europe.
Il apparaît ainsi hautement probable que l'institution cesse au cours des mois à venir de réinvestir le produit des titres qu'elle détient lorsqu'ils arrivent à échéance, une première étape dans la réduction d'un bilan qui représente actuellement environ 4.500 milliards de dollars.
Autre motif d'inquiétude pour les marchés : la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping, sachant que le locataire de la Maison Blanche avait employé des mots très durs à l'endroit de la Chine durant la campagne et même dans les premières semaines de son mandat.
Du côté des indicateurs, le ministère allemand de l'Economie a fait état ce matin d'une hausse de 3,4% des commandes à l'industrie au titre du mois de février. Cette augmentation fait suite à un repli de 6,8% en janvier (chiffre révisé de -7,4%), mais les économistes tablaient en moyenne sur un rebond de l'ordre de 4%.
Les investisseurs retiennent leur souffle avant les chiffres mensuels de l'emploi américain, qui pourraient néanmoins dépasser les attentes au vu des résultats de l'enquête ADP sur l'emploi privé, ressortis hier très au-dessus des attentes.
Sur le marché des changes, l'euro est stable face au dollar à 1,0664, tandis que le baril de Brent grappille 0,1% à 54,4 dollars.
Enfin, s'agissant les valeurs, Deutsche Bank (DE:DBKGn) (-1%), la principale banque allemande, serait d'après Bloomberg bien partie pour réussir à lever presque 8 milliards d'euros à l'occasion de son augmentation de capital qui se terminera ce jour.
Econduit à 2 reprises au moins par AkzoNobel (AS:AKZO) (+0,3%), PPG Industries refuse de lâcher le morceau : le groupe américain a en effet réaffirmé hier son intention d'entrer en discussion avec le chimiste néerlandais en vue d'une fusion. En tout état de cause, un dossier d'OPA sera déposé d'ici 2 mois, a confirmé PPG.
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Vers 11h10, le Footsie 100 et le Footsie MIB (Milan) cèdent tous deux 0,6%. Le Dax et le SMI (Zürich) reculent pour leur part de 0,5%, tandis que le BEL 20 (Bruxelles) et l'AEX abandonnent 0,4% chacun. Enfin, l'Ibex 35 (Madrid) et le CAC 40 se replient de respectivement 0,1 et 0,2%.
'Dans la soirée d'hier, la publication des 'Minutes' de la Fed a montré que celle-ci se tenait prête à réduire la taille de son bilan plus tard dans l'année', relataient ce matin les équipes de Saxo Banque, qui soulignent que 'cette révélation que craignaient les investisseurs a pesé sur Wall Street et sur les marchés asiatiques ce matin'. Elle n'est donc pas sans incidence non plus en Europe.
Il apparaît ainsi hautement probable que l'institution cesse au cours des mois à venir de réinvestir le produit des titres qu'elle détient lorsqu'ils arrivent à échéance, une première étape dans la réduction d'un bilan qui représente actuellement environ 4.500 milliards de dollars.
Autre motif d'inquiétude pour les marchés : la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping, sachant que le locataire de la Maison Blanche avait employé des mots très durs à l'endroit de la Chine durant la campagne et même dans les premières semaines de son mandat.
Du côté des indicateurs, le ministère allemand de l'Economie a fait état ce matin d'une hausse de 3,4% des commandes à l'industrie au titre du mois de février. Cette augmentation fait suite à un repli de 6,8% en janvier (chiffre révisé de -7,4%), mais les économistes tablaient en moyenne sur un rebond de l'ordre de 4%.
Les investisseurs retiennent leur souffle avant les chiffres mensuels de l'emploi américain, qui pourraient néanmoins dépasser les attentes au vu des résultats de l'enquête ADP sur l'emploi privé, ressortis hier très au-dessus des attentes.
Sur le marché des changes, l'euro est stable face au dollar à 1,0664, tandis que le baril de Brent grappille 0,1% à 54,4 dollars.
Enfin, s'agissant les valeurs, Deutsche Bank (DE:DBKGn) (-1%), la principale banque allemande, serait d'après Bloomberg bien partie pour réussir à lever presque 8 milliards d'euros à l'occasion de son augmentation de capital qui se terminera ce jour.
Econduit à 2 reprises au moins par AkzoNobel (AS:AKZO) (+0,3%), PPG Industries refuse de lâcher le morceau : le groupe américain a en effet réaffirmé hier son intention d'entrer en discussion avec le chimiste néerlandais en vue d'une fusion. En tout état de cause, un dossier d'OPA sera déposé d'ici 2 mois, a confirmé PPG.
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