Le cours de la valeur refuge restait sans réaction en dépit de la montée constante des tensions en Ukraine où, selon l'OTAN, des troupes russes sont présentes. Au terme premier fixing de ce vendredi sur le marché de Londres, l'once d'or fin cotait 1.285,75 dollars (- 6,25 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 975,8 euros (- 5,1 euros).
En Ukraine, la situation ne cesse d'empirer : selon Kiev, des troupes russes sont entrées sur son territoire où elles prêtent main-forte aux séparatistes pro-russes, qui ont reconnu l'aide de Moscou. C'est ce qui pourrait expliquer les récents revers de l'armée ukrainienne contre les rebelles.
Hier sur son compte Twitter, le président ukrainien Petro Poroshenko 'appelait les Etats-Unis à déclarer l'Ukraine en tant qu'allié majeur non-membre de l'OTAN'.
De son côté, l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), dont le commandant 'suprême' est le général américain Philip Breedlove, ne mâche pas ses mots : dans un communiqué publié ce matin, l'Alliance atlantique a déclaré qu''en dépit des dénégations creuses de Moscou, il est désormais clair que des troupes et des équipements russes ont franchi illégalement la frontière dans l'est et le sud-est de l'Ukraine. Il ne s'agit pas d'une action isolée, mais d'un dangereux plan d'ensemble destiné à déstabiliser l'Ukraine en tant que nation souveraine', indique son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.
L'OTAN fait également part de sa 'forte solidarité' avec l'Ukraine, et condamne de nouveau l'intervention russe.
Chez ANZ, on relève cependant que la demande de la Chine, premier marché de l'or, manque de relief : sa consommation du 2e trimestre, soit 192 tonnes, était la plus faible depuis 2012.
Certes, la consommation d'Inde pourrait gagner du terrain ces prochains mois avec la traditionnelle saison des mariages et des festivals religieux. Cependant, l'Etat indien a imposé des limitations aux importations.
Rien de neuf pour l'encours de lingots adossé à l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares, stable hier soir à 795,6 tonnes.
'La demande physique qui provenait d'Extrême Orient ces derniers jours pourrait pousser l'once jusqu'à 1.300 dollars, mais il est peu probable qu'elle suffise à la faire sortir du couloir compris entre 1.240 et 1.340 dollars', estiment les courtiers londoniens de Triland Metals.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta relèvent que sur les marchés au comptant ces derniers jours, la tendance est plutôt acheteuse en Asie et à Londres, mais négative sur les places nord-américaines. Ce qui, selon ScotiaMocatta, signifie que l'once monte tendanciellement en dépit d'un courant vendeur aux Etats-Unis. Cependant, le tableau technique leur semble toujours baissier. Bornes à surveiller : 1.273 et 1.301.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
En Ukraine, la situation ne cesse d'empirer : selon Kiev, des troupes russes sont entrées sur son territoire où elles prêtent main-forte aux séparatistes pro-russes, qui ont reconnu l'aide de Moscou. C'est ce qui pourrait expliquer les récents revers de l'armée ukrainienne contre les rebelles.
Hier sur son compte Twitter, le président ukrainien Petro Poroshenko 'appelait les Etats-Unis à déclarer l'Ukraine en tant qu'allié majeur non-membre de l'OTAN'.
De son côté, l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), dont le commandant 'suprême' est le général américain Philip Breedlove, ne mâche pas ses mots : dans un communiqué publié ce matin, l'Alliance atlantique a déclaré qu''en dépit des dénégations creuses de Moscou, il est désormais clair que des troupes et des équipements russes ont franchi illégalement la frontière dans l'est et le sud-est de l'Ukraine. Il ne s'agit pas d'une action isolée, mais d'un dangereux plan d'ensemble destiné à déstabiliser l'Ukraine en tant que nation souveraine', indique son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.
L'OTAN fait également part de sa 'forte solidarité' avec l'Ukraine, et condamne de nouveau l'intervention russe.
Chez ANZ, on relève cependant que la demande de la Chine, premier marché de l'or, manque de relief : sa consommation du 2e trimestre, soit 192 tonnes, était la plus faible depuis 2012.
Certes, la consommation d'Inde pourrait gagner du terrain ces prochains mois avec la traditionnelle saison des mariages et des festivals religieux. Cependant, l'Etat indien a imposé des limitations aux importations.
Rien de neuf pour l'encours de lingots adossé à l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares, stable hier soir à 795,6 tonnes.
'La demande physique qui provenait d'Extrême Orient ces derniers jours pourrait pousser l'once jusqu'à 1.300 dollars, mais il est peu probable qu'elle suffise à la faire sortir du couloir compris entre 1.240 et 1.340 dollars', estiment les courtiers londoniens de Triland Metals.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta relèvent que sur les marchés au comptant ces derniers jours, la tendance est plutôt acheteuse en Asie et à Londres, mais négative sur les places nord-américaines. Ce qui, selon ScotiaMocatta, signifie que l'once monte tendanciellement en dépit d'un courant vendeur aux Etats-Unis. Cependant, le tableau technique leur semble toujours baissier. Bornes à surveiller : 1.273 et 1.301.
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