Au terme premier fixing de ce jour à Londres, l'once d'or cotait 1.285 dollars (- 1 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 975 euros (+ 0,6 euro).
Le cours du métal jaune continue de souffrir de la vigueur relative du dollar américain, principale devise pour son négoce qui, face à un panier des principales monnaies concurrentes, se traite actuellement à son plus haut niveau en 13 mois. En conséquence, le prix de l'or augmente d'autant pour nombre de pays consommateurs.
En outre, des statistiques américaines toujours favorables (en dépit d'une série de déceptions sur le logement) confirment l'attrait des actions. Hier, l'indice américain de référence S&P 500 a clôturé pour la première fois de son histoire au-dessus des 2.000 points.
En outre, l'amélioration conjoncturelle aux Etats-Unis devrait, en 2015, entraîner une remontée des taux directeurs de la Fed, proches de 0% depuis fin 2008. Or tout accroissement du différentiel d'intérêt entre les produits de taux, comme les obligations, et l'or, dont le rendement est nul (il ne détache aucun coupon), pénalise ce dernier.
Enfin, l'encours de lingots adossé à l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares a encore reculé de 797,1 à 795,6 tonnes entre lundi et mardi soirs.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta relèvent que la moyenne mobile à 200 jours, important indicateur technique pour les tendances à long terme, se situe à 1.284 dollars. Ce niveau a été brièvement débordé hier en séance, mais il est difficile à tenir. Prochaine résistance à 1.292, quand le support suivant est identifié à 1.273.
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