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Plus de croissance et moins de déficit: le gouvernement révise sa trajectoire

Publié le 10/04/2018 18:59
Mis à jour le 10/04/2018 22:17
Le ministère de l'Economie et des Finances à Paris, appelé aussi 'Bercy', du nom du quai où il est situé (Photo Joël SAGET. AFP)

Le ministère de l'Economie et des Finances à Paris, appelé aussi 'Bercy', du nom du quai où il est situé (Photo Joël SAGET. AFP)

Le gouvernement a révisé à la hausse ses prévisions de croissance et abaissé celles de déficit public pour 2018 et 2019, en raison de résultats meilleurs que prévu constatés en 2017, a-t-on appris mardi auprès du ministère de l'Economie et des Finances.

Dans sa nouvelle trajectoire macroéconomique, qui doit être envoyée à la Commission européenne dans le cadre du "programme de stabilité budgétaire", le gouvernement prévoit désormais une croissance de 2% pour 2018 et 1,9% pour 2019, contre 1,7% anticipés auparavant pour ces deux années.

Il table ensuite sur une croissance de 1,7% en 2020, 2021 et 2022.

Bercy a par ailleurs révisé à la baisse sa prévision de déficit public à 2,3% du produit intérieur brut en 2018 et 2,4% en 2019, au lieu des 2,8% et 2,9% jusque-là indiqués.

Ces révisions budgétaires tiennent compte des résultats meilleurs que prévu en 2017: la France a enregistré une hausse de 2% de son PIB, lui permettant de ramener son déficit public à 2,6% du PIB.

L'amélioration du solde public devrait ensuite se poursuivre en 2020 (0,9% de déficit), 2021 (0,3%) et en 2022, où le gouvernement table sur un excédent budgétaire de 0,3%.

La dette publique devrait aussi se réduire plus que prévu sur la période 2018-2022: elle devrait ainsi s'établir à 96,4% du PIB en 2018 (contre 96,8% prévus auparavant) et atteindre en 2022 89,2% du PIB.

Les prévisions concernant le taux de prélèvements obligatoires, qui regroupe l'ensemble des impôts et taxes perçus par l'administration, ont en revanche été révisées à la hausse, à 45% du PIB pour 2018.

L'an dernier, ce taux avait fortement augmenté, passant de 44,6% à 45,4% du PIB, en raison de la contribution exceptionnelle mise en place pour compenser le remboursement de la taxe à 3% sur les dividendes, mais aussi des fortes rentrées fiscales liées à l'accélération de la croissance.

Une hausse compliquant la promesse du gouvernement, qui s'était engagé à réduire ce taux d'un point durant le quinquennat... mais sur la base du chiffre jusqu'alors anticipé pour 2017, soit 44,7%.

Désormais, il prévoit que ce taux s'établira en 2022 à 44,3% du PIB.

Quant au taux de dépense publique, il s'établira finalement à des niveaux un peu plus élevés que prévus dans le dernier projet de loi de finances: il devrait atteindre 54,4% du PIB en 2018 (contre 53,9% prévus auparavant), et baisser jusqu'à 51,1% en 2022 (contre 50,9%).

Ce programme de stabilité, dit "PSTAB", sera présenté mercredi en Conseil des ministres par le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire et son collègue des Comptes publics, Gérald Darmanin, puis débattu au Parlement.

Le document, qui fera l'objet d'un avis du Haut Conseil pour les Finances publiques (HCFP), sera transmis avant le 30 avril à la Commission européenne, qui fera part de ses recommandations courant mai.

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