par Sheila Dang, Paresh Dave et Hyunjoo Jin
(Reuters) - Des centaines d'employés de Twitter (NYSE:TWTR) devraient démissionner après l'ultimatum lancé mercredi par son nouveau propriétaire, Elon Musk, qui exige qu'ils travaillent "de longues heures à haute intensité" ou qu'ils démissionnent.
Elon Musk a rencontré des cadres de l'entreprise afin de les convaincre de rester, ont déclaré un employé et une personne qui a récemment démissionné mais a conservé des contacts au sein du réseau social.
Le nombre d'employés ayant décidé de continuer à travailler pour Twitter reste encore à déterminer. Nombre d'entre eux ont toutefois indiqué qu'ils démissionnaient dans des groupes de discussions privés ou en répondant à des questionnaires sur l'application Blind, qui permet à des employés de s'exprimer sur leur entreprise en conservant l'anonymat.
Elon Musk a annoncé mercredi aux employés de Twitter qu'ils avaient jusqu'à jeudi pour décider s'ils souhaitent rester travailler pour le réseau social pendant "de longues heures à haute intensité" ou bien partir avec une indemnité de départ équivalent à trois mois de salaire.
Selon ce message, tous ceux qui n'auraient pas cliqué sur un lien "vous voulez faire partie du nouveau Twitter" avant jeudi soir seraient considérés comme démissionnaires.
Deux sources ont déclaré que l'entreprise avait annoncé à ses employés que ses bureaux seraient fermés jusqu'à lundi et que les badges d'accès seraient désactivés.
Selon une source, des employés ont été expulsés jeudi soir des locaux du réseau social par des agents de sécurité.
Twitter n'a pas répondu à une demande de commentaire.
Début novembre, Elon Musk a licencié la moitié des effectifs du réseau social dont il a critiqué la gestion des dépenses et la culture d'entreprise.
(Avec la contribution de Martin Coulter; version française Camille Raynaud)