Au vu de sa stagnation au deuxième trimestre, la zone euro est désormais confrontée à un risque de 'triple dip' (enchaînement de trois récessions consécutives), estime jeudi le cabinet d'études Markit.
D'après la première estimation d'Eurostat, le PIB est resté stable dans la zone euro au deuxième trimestre.
Selon Markit, cette faiblesse de l'activité ne fait que conforter les appels exhortant la Banque centrale européenne (BCE) à relancer au plus vite la croissance au sein de la région.
Pour le bureau d'études - qui rappelle que ses indices PMI laissaient plutôt présager une croissance allant de 0,3% à 0,4% au deuxième trimestre - les deux principales mauvaises surprises du trimestre concernent l'Allemagne et l'Italie.
Markit mentionne toutefois l'existence d'un effet calendaire défavorable en Allemagne avec un nombre inhabituel de jours de congés qui pourrait avoir joué un rôle statistique, mais aussi l'impact du conflit ukrainien.
'Une nouvelle détérioration des indicateurs économiques au troisième trimestre ne ferait que renforcer les attentes de mesures supplémentaires de la BCE, très certainement sous la forme de rachats d'actifs', explique Chris Williamson, chef économiste de Markit.
L'analyste rappelle malgré tout que la BCE a répété à plusieurs reprises qu'elle souhaitait se donner du temps avant de voir ses précédentes actions donner des résultats, en particulier pour ses opérations ciblées de refinancement à long terme (TLTRO) qui devraient commencer à porter leurs fruits en septembre.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
D'après la première estimation d'Eurostat, le PIB est resté stable dans la zone euro au deuxième trimestre.
Selon Markit, cette faiblesse de l'activité ne fait que conforter les appels exhortant la Banque centrale européenne (BCE) à relancer au plus vite la croissance au sein de la région.
Pour le bureau d'études - qui rappelle que ses indices PMI laissaient plutôt présager une croissance allant de 0,3% à 0,4% au deuxième trimestre - les deux principales mauvaises surprises du trimestre concernent l'Allemagne et l'Italie.
Markit mentionne toutefois l'existence d'un effet calendaire défavorable en Allemagne avec un nombre inhabituel de jours de congés qui pourrait avoir joué un rôle statistique, mais aussi l'impact du conflit ukrainien.
'Une nouvelle détérioration des indicateurs économiques au troisième trimestre ne ferait que renforcer les attentes de mesures supplémentaires de la BCE, très certainement sous la forme de rachats d'actifs', explique Chris Williamson, chef économiste de Markit.
L'analyste rappelle malgré tout que la BCE a répété à plusieurs reprises qu'elle souhaitait se donner du temps avant de voir ses précédentes actions donner des résultats, en particulier pour ses opérations ciblées de refinancement à long terme (TLTRO) qui devraient commencer à porter leurs fruits en septembre.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.