Aux États-Unis, une semaine importante s'annonce avec plusieurs événements susceptibles d'influencer les marchés mondiaux. Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, doit s'exprimer à Washington aujourd'hui, ce qui coïncide avec la publication des résultats de Goldman Sachs. Bank of America et Morgan Stanley suivront de près avec la publication de leurs résultats mardi.
Dans un contexte où l'inflation et la hausse des taux mettent à l'épreuve la résilience des ménages, on s'attend de plus en plus à ce que la Réserve fédérale procède à des baisses de taux à partir de septembre. Cette attente est alimentée par des signes de ralentissement de l'économie et d'inflation persistante. Les données sur les ventes au détail attendues mardi permettront de savoir si ce ralentissement économique se reflète dans les dépenses de consommation.
Les développements politiques retiennent également l'attention du marché, le président Joe Biden étant confronté à des doutes croissants quant à ses perspectives de réélection. L'ancien président Donald Trump devrait être officiellement désigné lors de la Convention nationale républicaine, qui commence aujourd'hui, après avoir récemment survécu à une tentative d'assassinat, un événement qui a intensifié le clivage politique déjà très marqué dans le pays.
De l'autre côté de l'Atlantique, la Banque centrale européenne (BCE) doit tenir une réunion jeudi. Après avoir abaissé ses taux pour la première fois en cinq ans le mois dernier, la BCE devrait maintenir ses taux à un niveau stable. Les responsables politiques éviteront probablement de signaler de futures baisses de taux avant la réunion de septembre, même si certains ont exprimé leur malaise à propos de la décision de baisse des taux prise en juin.
La présidente de la BCE, Christine Lagarde, devrait être confrontée à des questions concernant la volonté de la banque d'intervenir sur le marché obligataire, en particulier en cas de fluctuations importantes du marché ou de contagion à la dette d'autres pays.
Au Royaume-Uni, le roi Charles devrait révéler le programme législatif complet du nouveau gouvernement du premier ministre Keir Starmer à 1200 GMT mercredi. Cependant, les investisseurs attendent également les données sur l'inflation qui devraient être publiées plus tôt dans la journée.
Alors que l'inflation globale est revenue à l'objectif de 2 % de la Banque d'Angleterre en mai, l'accent reste mis sur les prix des services, qui ont augmenté à un taux annuel de près de 6 %. Les données sur l'emploi au Royaume-Uni, qui seront publiées jeudi, sont également intéressantes, en particulier pour la Banque d'Angleterre, qui s'inquiète de la croissance rapide des salaires.
En Chine, le troisième plénum, un événement clé qui se tient généralement tous les cinq ans, commence aujourd'hui. On s'attend à ce que la réunion aborde des réformes significatives, y compris une révision majeure du système fiscal pour redistribuer les revenus du gouvernement central vers les autorités régionales.
Les données économiques publiées aujourd'hui indiquent que l'économie chinoise a progressé plus lentement que prévu au deuxième trimestre, des problèmes tels que le ralentissement prolongé de l'immobilier et l'insécurité de l'emploi entravant la reprise. Cette situation a renforcé les attentes selon lesquelles Pékin pourrait avoir besoin d'introduire des mesures de relance supplémentaires.
En ce qui concerne les entreprises européennes, le fabricant néerlandais de semi-conducteurs ASML (AS:ASML) et le groupe allemand de logiciels SAP devraient publier leurs résultats cette semaine. Leurs résultats, ainsi que ceux des géants américains de la technologie comme Nvidia, qui ont contribué à la hausse de 17 % de l'indice S&P 500 cette année, sont suivis de près. Les performances de ces grandes entreprises technologiques font l'objet de discussions, en particulier lorsqu'elles sont comparées à celles d'un indice à poids égal du S&P 500, qui n'a progressé que de 3,8 %.
L'étendue du marché est également un sujet en Europe, où les 10 premiers composants du STOXX représentent désormais 25 % de l'indice, soit une augmentation par rapport à il y a cinq ans. Toutefois, le gain de 7,8 % enregistré par le STOXX depuis le début de l'année dépasse de peu son homologue à pondération égale, qui a progressé de 3,8 %.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.