Investing.com - L'euro a sauvé les meubles face à la livre sterling ce mercredi, étant estimé que les perspectives économiques en déclin de la zone euro et les problèmes financiers de l'Espagne poussent la Banque Centrale Européenne à mettre en place des nouvelles mesures de stimulation.
La paire EUR/GBP est montée jusqu'à 0.811 en première partie de séance européenne, son cours le plus élevé du jour, puis s'est stabilisée vers 0.8093, trébuchant de 0.01%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 0.8016, son plancher du premier juin, et de rencontrer de la résistance à 0.814, son plafond d'hier.
L'atmosphère était plutôt optimiste en raison de l'hypothèse selon laquelle la BCE pourrait indiquer après sa réunion d'orientation politique d'aujourd'hui qu'elle est prête à assouplir sa politique dès le mois prochain taux d'intérêt afin d'aider à ramener un peu de sérénité.
Mais la nervosité restait toutefois de mise après que l'Espagne ait avoué hier que la porte des marchés financiers lui était fermée, alimentant l'angoisse d'un éventuel recours de sa part à une bouée de sauvetage internationale, sur fond d'incertitudes concernant les élections grecques du 17 juin.
Des chiffres révisés ont d'autre part montré que l'économie de la zone euro avait, comme il était redouté, stagné au premier trimestre, mais que son produit intérieur brut avait reculé de 0.1% d'une année sur l'autre en mars, alors que son estimation préliminaire n'indiquait aucune évolution.
Une étude britannique signalait pour sa part un ralentissement dans le domaine du bâtiment pour mai, s'éloignant encore du sommet de près de deux ans établi en mars.
L'indice des directeurs des achats du secteur établi conjointement par le groupe de recherches économiques Markit et l'institut agréé des achats et fournitures CIPS s'est donc rétracté de 55.8 vers 54.4, demeurant toutefois largement au-dessus du niveau des 50 séparant la contraction de la progression, et ce alors que certains s'attendaient à ce qu'il plonge à 54.2 pour la période considérée.
La devise de la Grande-Bretagne a par ailleurs gagné un terrain plus substantiel sur le dollar U.S. avec un couple GBP/USD gagnant 0.46% pour se hisser à 1.5452.
L'annonce des taux de la BCE devrait être suivie par une conférence de presse de son président Mario Draghi, portant sur les décisions de politique monétaire ainsi que les perspectives économiques régionales.
La paire EUR/GBP est montée jusqu'à 0.811 en première partie de séance européenne, son cours le plus élevé du jour, puis s'est stabilisée vers 0.8093, trébuchant de 0.01%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 0.8016, son plancher du premier juin, et de rencontrer de la résistance à 0.814, son plafond d'hier.
L'atmosphère était plutôt optimiste en raison de l'hypothèse selon laquelle la BCE pourrait indiquer après sa réunion d'orientation politique d'aujourd'hui qu'elle est prête à assouplir sa politique dès le mois prochain taux d'intérêt afin d'aider à ramener un peu de sérénité.
Mais la nervosité restait toutefois de mise après que l'Espagne ait avoué hier que la porte des marchés financiers lui était fermée, alimentant l'angoisse d'un éventuel recours de sa part à une bouée de sauvetage internationale, sur fond d'incertitudes concernant les élections grecques du 17 juin.
Des chiffres révisés ont d'autre part montré que l'économie de la zone euro avait, comme il était redouté, stagné au premier trimestre, mais que son produit intérieur brut avait reculé de 0.1% d'une année sur l'autre en mars, alors que son estimation préliminaire n'indiquait aucune évolution.
Une étude britannique signalait pour sa part un ralentissement dans le domaine du bâtiment pour mai, s'éloignant encore du sommet de près de deux ans établi en mars.
L'indice des directeurs des achats du secteur établi conjointement par le groupe de recherches économiques Markit et l'institut agréé des achats et fournitures CIPS s'est donc rétracté de 55.8 vers 54.4, demeurant toutefois largement au-dessus du niveau des 50 séparant la contraction de la progression, et ce alors que certains s'attendaient à ce qu'il plonge à 54.2 pour la période considérée.
La devise de la Grande-Bretagne a par ailleurs gagné un terrain plus substantiel sur le dollar U.S. avec un couple GBP/USD gagnant 0.46% pour se hisser à 1.5452.
L'annonce des taux de la BCE devrait être suivie par une conférence de presse de son président Mario Draghi, portant sur les décisions de politique monétaire ainsi que les perspectives économiques régionales.