"La hausse des tarifs sera la plus basse possible", a annoncé mercredi l'entourage de la présidente de la région Ile-de-France au sujet du Passe Navigo, assurant que le chiffre de 2 à 3% d'augmentation en 2018 avancé par des élus PCF était une "fake news".
"C'est la deuxième fois en huit jours que le Front de Gauche essaie de désinformer les Franciliens et fait de la surenchère de fake news", a dit à l'AFP un membre de l'entourage de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse.
Dans un communiqué, des élus communistes de la région s'étaient émus d'une nouvelle hausse du prix du Passe Navigo, titre de transport des franciliens. "Le projet de budget, avec 4% d'objectif de recettes supplémentaires de trafic prévoyait de fait une augmentation de tarif de 2,5% du Pass Navigo", selon eux.
"La hausse des tarifs sera la plus basse possible en 2018", rétorque l'entourage de Mme Pécresse qui estime qu'à ce jour, "rien ne permet au PCF d'avancer ces chiffres".
Par ailleurs, elle précise qu'"aujourd'hui le débat budgétaire repose sur un objectif de 3% de recettes (supplémentaires) et non plus 4% comme les années précédentes".
"Le PCF, qui a été aux manettes avec les socialistes à la région et au Stif (Syndicat des transports d'Ile de France) a augmenté les tarifs pendant 15 ans tous le ans et opportunément mis en place le passe Navigo à 70 euros quelques semaines avant l'élection", a-t-elle déclaré.
Début septembre, Valérie Pécresse avait dit au journal Le Parisien qu'il faudrait "que les recettes d'Ile-de-France mobilités augmentent de 3% par an en moyenne" pour financer tous les chantiers engagés (plan bus, nouvelles rames de métro, etc.).
A la mi-novembre, lors du débat budgétaire, elle avait affirmé "qu’elle mettra(it) tout en œuvre pour que +l’essentiel des ressources ne provienne pas de l'augmentation du passe Navigo+".
Le prix du Passe Navigo est passé en deux ans de 70 euros mensuel à 75,20 euros.