Austan Goolsbee, président de la Réserve fédérale de Chicago, a exprimé son optimisme jeudi, indiquant que l'économie américaine semble s'aligner sur l'objectif d'une inflation de 2 %, après avoir connu une inflation plus élevée plus tôt dans l'année. Ses commentaires suggèrent une confiance croissante qui pourrait ouvrir la voie à de futures réductions des taux d'intérêt.
M. Goolsbee, qui s'adressait aux journalistes de la banque, a mis l'accent sur un rapport gouvernemental publié jeudi, qui fait état d'une baisse inattendue des prix à la consommation en juin par rapport au mois de mai. Il a qualifié cette nouvelle d'"excellente" et d'indicateur d'un retour au taux d'inflation souhaité, considérant que les chiffres de l'inflation plus élevés que prévu au début du mois de janvier n'étaient qu'une déviation temporaire.
En outre, M. Goolsbee a jugé "très encourageante" l'indication d'une réduction significative de l'inflation dans le secteur du logement. L'allègement des coûts du logement est considéré comme un élément essentiel des tendances générales de l'inflation.
Bien que M. Goolsbee ne se soit pas engagé à préconiser une baisse des taux d'intérêt lors de la prochaine réunion de la Réserve fédérale des 30 et 31 juillet, il a reconnu que le maintien du taux directeur actuel, qui est resté stable dans la fourchette de 5,25 % à 5,5 % depuis juillet dernier, a pour effet de resserrer les conditions économiques. Il a expliqué que la raison d'être d'une telle politique restrictive et d'un nouveau resserrement serait une surchauffe de l'économie, ce qui, selon lui, n'est pas le cas actuellement.
Il a également commenté l'état du marché du travail, notant que même s'il se refroidit, il reste robuste et ne signale pas le début d'une récession. M. Goolsbee a souligné que les conditions financières sont assez restrictives, ce qui joue un rôle dans l'élaboration des décisions de politique monétaire.
M. Goolsbee a conclu en déclarant qu'il était réticent à engager la Réserve fédérale sur une voie prédéterminée, soulignant la nécessité d'une certaine flexibilité pour décider du moment où les taux d'intérêt doivent être ajustés. Ses commentaires reflètent une approche prudente de la politique monétaire, axée sur la réaction aux indicateurs économiques plutôt que sur le respect d'un calendrier fixe.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.