PARIS (Reuters) - L'armée française prend "au sérieux" les survols de ses installations par des drones, car "c'est une menace qui grandira", a déclaré jeudi le chef d'état-major de l'armée de l'air à la suite du passage de ce type d'engins près de la base nucléaire de l'Ile Longue (Finistère).
Cette presqu'île bretonne, située dans la rade de Brest, abrite la base opérationnelle des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins français (SNLE).
La préfecture maritime de l'Atlantique a confirmé mercredi que des drones avaient été détectés au cours des derniers jours à proximité du site, mais qu'ils n'avaient pas présenté de "menace caractérisée" pour la sûreté des installations.
"Nous prenons cette menace au sérieux. Pas tellement pour le niveau des drones que l'on voit aujourd'hui, mais parce que c'est une menace qui grandira", a déclaré le général Denis Mercier lors d'un point de presse.
"Un groupe de travail a été créé. J'ai confiance qu'on s'adaptera à ce type de choses et qu'on trouvera des solutions", a-t-il ajouté.
Une vingtaine de survols de drones, interdits par la loi, ont été signalés ces derniers mois en France à proximité de sites nucléaires.
(Sophie Louet et John Irish, édité par Yves Clarisse) OLFRTOPNEWS Reuters France Online Report Top News 20150129T115532+0000