Au Royaume-Uni, les compagnies aériennes espéraient enfin redécoller cet été, après avoir vus leurs avions cloués au sol pendant des semaines.
Mais c'était sans compter la mesure de quarantaine décidée par les autorités britanniques, qui pourrait bien doucher ces velléités de reprise.
British Airways organise la riposte. Willie Walsh, à la tête du groupe IAG (LON:ICAG), déplore l'absence de concertation et compte engager une action judiciaire, pour éviter un scénario catastrophe.
Le divorce d'avec l'exécutif britannique est consommé, avec cette quarantaine de 14 jours qui s'appliquerait dès le 8 juin aux voyageurs arrivant au Royaume-Uni. Elle imposerait de fournir une liste de contacts, son itinéraire, et un quasi confinement de deux semaines.
Une méthode que d'autres pays jugent excessive.
"Au Portugal, nous n'avons pas de quarantaine, ni de mesure de confinement quand vous arrivez ou débarquez dans notre pays", insiste Rita Marques, secrétaire d'État portugaise au tourisme.
Nous comptons suivre la règle selon laquelle le pays d'origine doit contrôler l'état de santé de tous les voyageurs. Si nous appliquons tous ce type de règle, nous n'aurons pas besoin de quarantaine".
Les compagnies aériennes britanniques les plus importantes, comme British Airways, Easyjet ou Virgin Atlantic ont déjà annoncé près de 20 000 licenciements à elles trois, pour absorber les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19.