L'heure est à la consolidation sur les marchés européens, sur fond d'une dégradation de note de crédit de l'Italie, d'une donnée industrielle décevante en Allemagne et de chiffres inquiétants en provenance d'Asie.
Lisbonne dévisse de 1%, Londres de 0,8%, Paris de 0,6%, Madrid et Amsterdam perdent 0,4%, Francfort 0,3%, Zurich 0,2%, Milan et Bruxelles cède 0,1%. A New York, le Dow Jones gravite autour de son équilibre et le Nasdaq grappille 0,1%.
Standard & Poor's a abaissé la note de l'Italie, passant de 'BBB' à 'BBB-' soit un cran au-dessus de la catégorie 'spéculative' : l'agence estime que la faiblesse des performances économiques du pays sapent sa capacité à faire face à sa dette publique.
Par ailleurs, la production industrielle allemande a augmenté de 0,2% en octobre, soit un rythme deux fois moindre que celui attendu par le consensus, et marquant un net ralentissement par rapport au mois précédent (+1,1%).
Autre nouvelle inquiétante, le retour du Japon en récession au troisième trimestre a été confirmé, avec un recul de 0,5% du PIB. Ce chiffre a été révisé par rapport à -0,4% en estimation préliminaire, alors que les économistes tablaient sur une révision vers -0,1%.
Concernant la Chine, 'la demande intérieure est faible mais la demande extérieure n'est pas beaucoup plus dynamique alors que l'économie chinoise repose encore largement sur ses exportations', note par ailleurs Aurel BGC au vu des chiffres de la balance commerciale.
'Le flux reste toujours favorable aux actifs actions', juge néanmoins un gérant de Barclays Bourse, rappelant que 'la consolidation des indices européens intervient après une forte hausse sur les marchés actions vendredi dernier'.
'Les investisseurs ont maintenant intégré que la BCE va passer à l'acte au premier trimestre 2015 en intensifiant sa politique de rachat d'actifs', poursuit le professionnel qui suivra, jeudi prochain, le résultat du second TLTRO (opérations de refinancement ciblées à long terme).
Sur le plan des données économiques, la semaine sera encore marquée par de nombreux chiffres de balance commerciale, de production industrielle ou d'inflation dans plusieurs grands pays européens ou la zone euro dans son ensemble.
Aux Etats-Unis, les données les plus intéressantes seront concentrées sur la fin de la semaine, avec en particulier les ventes de détail et les prix à la production pour le mois de novembre, respectivement jeudi et vendredi.
Côté valeurs, Saint-Gobain recule de 5,9% à 35 euros et signe la plus forte baisse du CAC40 parisien, après le dépôt d'un projet d'acquisition sur le suisse Sika et le lancement du processus de cession du solde de Verallia.
Aviva surnage à Londres avec un gain de 0,2% à 507 pence, soutenu par des propos favorables de la part de Jefferies qui renouvelle sa recommandation 'achat' et remonte son objectif de cours de 585 à 608 pence sur le titre de l'assureur britannique.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Lisbonne dévisse de 1%, Londres de 0,8%, Paris de 0,6%, Madrid et Amsterdam perdent 0,4%, Francfort 0,3%, Zurich 0,2%, Milan et Bruxelles cède 0,1%. A New York, le Dow Jones gravite autour de son équilibre et le Nasdaq grappille 0,1%.
Standard & Poor's a abaissé la note de l'Italie, passant de 'BBB' à 'BBB-' soit un cran au-dessus de la catégorie 'spéculative' : l'agence estime que la faiblesse des performances économiques du pays sapent sa capacité à faire face à sa dette publique.
Par ailleurs, la production industrielle allemande a augmenté de 0,2% en octobre, soit un rythme deux fois moindre que celui attendu par le consensus, et marquant un net ralentissement par rapport au mois précédent (+1,1%).
Autre nouvelle inquiétante, le retour du Japon en récession au troisième trimestre a été confirmé, avec un recul de 0,5% du PIB. Ce chiffre a été révisé par rapport à -0,4% en estimation préliminaire, alors que les économistes tablaient sur une révision vers -0,1%.
Concernant la Chine, 'la demande intérieure est faible mais la demande extérieure n'est pas beaucoup plus dynamique alors que l'économie chinoise repose encore largement sur ses exportations', note par ailleurs Aurel BGC au vu des chiffres de la balance commerciale.
'Le flux reste toujours favorable aux actifs actions', juge néanmoins un gérant de Barclays Bourse, rappelant que 'la consolidation des indices européens intervient après une forte hausse sur les marchés actions vendredi dernier'.
'Les investisseurs ont maintenant intégré que la BCE va passer à l'acte au premier trimestre 2015 en intensifiant sa politique de rachat d'actifs', poursuit le professionnel qui suivra, jeudi prochain, le résultat du second TLTRO (opérations de refinancement ciblées à long terme).
Sur le plan des données économiques, la semaine sera encore marquée par de nombreux chiffres de balance commerciale, de production industrielle ou d'inflation dans plusieurs grands pays européens ou la zone euro dans son ensemble.
Aux Etats-Unis, les données les plus intéressantes seront concentrées sur la fin de la semaine, avec en particulier les ventes de détail et les prix à la production pour le mois de novembre, respectivement jeudi et vendredi.
Côté valeurs, Saint-Gobain recule de 5,9% à 35 euros et signe la plus forte baisse du CAC40 parisien, après le dépôt d'un projet d'acquisition sur le suisse Sika et le lancement du processus de cession du solde de Verallia.
Aviva surnage à Londres avec un gain de 0,2% à 507 pence, soutenu par des propos favorables de la part de Jefferies qui renouvelle sa recommandation 'achat' et remonte son objectif de cours de 585 à 608 pence sur le titre de l'assureur britannique.
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