Le groupe électronucléaire EDF (PARIS:EDF) a enregistré, au terme de la première moitié de son exercice 2015, un résultat net part du groupe quasi-stable de 2,5 milliards d'euros (- 0,2%), ce que la direction explique par la bonne performance opérationnelle dans le nucléaire et la maîtrise des charges financières hors éléments non récurrents, dans un contexte de prix de marché toujours dégradé.' EDF a par ailleurs annoncé la conclusion de l'accord détaillant les conditions de la reprise de certains actifs d' Areva (PARIS:AREVA).
Parmi les éléments non récurrents pesant sur les comptes semestriels : la décision de la Commission européenne du 22 juillet concernant le traitement fiscal des provisions créées pour le renouvellement des ouvrages du Réseau d'alimentation générale, pou un montant total de l'ordre de 1,4 milliard d'euros.
En conséquence, le résultat net courant, de son côté, s'affiche en hausse de 14,6% à 2,9 milliards d'euros.
Sur le premier semestre, le chiffre d'affaires du groupe dont l'Etat contrôle près de 85% du capital a progressé en données publiées de 6,3% à 38,4 milliards d'euros. Exprimée en données comparables, la hausse n'est que de 0,1%.
L'excédent brut d'exploitation (EBITDA, en anglais) progresse de 3,6% (- 0,3% en organique) à 9,1 milliards ; premier pays contributeur, celui dégagé en France progresse de 3,4% en organique, grâce aux hausses tarifaires, à un moindre aléa climatique et à la meilleure production des centrales atomiques. Celui tiré du Royaume-Uni reste stable quand en Italie, l'EBITDA chute en organique de près de 47% en raison d'une 'moindre hydraulicité et les conditions de prix difficiles dans l'électricité et le Brent'.
'Le cash-flow opérationnel généré par le groupe est en hausse de 7,1 % à 6.738 millions d'euros et permet de couvrir les investissements nets', ajoute EDF.
Du côté du bilan, et en un an, la dette nette a augmenté de 3,3 milliards à 37,5 milliards d'euros 'sous l'effet de l'évolution du cash flow après dividendes et de l'impact défavorable du change pour environ 1,2 milliard d'euros.'
EDF confirme enfin les perspectives financières précédemment communiquées au titre de 2015, dont une croissance de 0 à 3% en organique de l'EBITDA, un ratio d'endettement financier net de 2 à 2,5 fois l'EBITDA, et un taux de distribution du résultat net de 55 à 65%.
La direction ajoute : 'en cohérence avec le nouveau projet stratégique 'Cap 2030' et dans la perspective de la transition énergétique, le groupe lancera à partir du second semestre une revue stratégique de ses actifs de production d'énergie à partir de combustibles fossiles en Europe Continentale ainsi que de ses activités de production et de commercialisation de combustibles fossiles non directement liées aux activités coeur de métier du groupe.'
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Parmi les éléments non récurrents pesant sur les comptes semestriels : la décision de la Commission européenne du 22 juillet concernant le traitement fiscal des provisions créées pour le renouvellement des ouvrages du Réseau d'alimentation générale, pou un montant total de l'ordre de 1,4 milliard d'euros.
En conséquence, le résultat net courant, de son côté, s'affiche en hausse de 14,6% à 2,9 milliards d'euros.
Sur le premier semestre, le chiffre d'affaires du groupe dont l'Etat contrôle près de 85% du capital a progressé en données publiées de 6,3% à 38,4 milliards d'euros. Exprimée en données comparables, la hausse n'est que de 0,1%.
L'excédent brut d'exploitation (EBITDA, en anglais) progresse de 3,6% (- 0,3% en organique) à 9,1 milliards ; premier pays contributeur, celui dégagé en France progresse de 3,4% en organique, grâce aux hausses tarifaires, à un moindre aléa climatique et à la meilleure production des centrales atomiques. Celui tiré du Royaume-Uni reste stable quand en Italie, l'EBITDA chute en organique de près de 47% en raison d'une 'moindre hydraulicité et les conditions de prix difficiles dans l'électricité et le Brent'.
'Le cash-flow opérationnel généré par le groupe est en hausse de 7,1 % à 6.738 millions d'euros et permet de couvrir les investissements nets', ajoute EDF.
Du côté du bilan, et en un an, la dette nette a augmenté de 3,3 milliards à 37,5 milliards d'euros 'sous l'effet de l'évolution du cash flow après dividendes et de l'impact défavorable du change pour environ 1,2 milliard d'euros.'
EDF confirme enfin les perspectives financières précédemment communiquées au titre de 2015, dont une croissance de 0 à 3% en organique de l'EBITDA, un ratio d'endettement financier net de 2 à 2,5 fois l'EBITDA, et un taux de distribution du résultat net de 55 à 65%.
La direction ajoute : 'en cohérence avec le nouveau projet stratégique 'Cap 2030' et dans la perspective de la transition énergétique, le groupe lancera à partir du second semestre une revue stratégique de ses actifs de production d'énergie à partir de combustibles fossiles en Europe Continentale ainsi que de ses activités de production et de commercialisation de combustibles fossiles non directement liées aux activités coeur de métier du groupe.'
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