Sans tendance ! Jeudi midi sur les marchés pétroliers en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre prenait 1,3% à 48,5 dollars, le WTI américain de même échéance 1,3% à 45,8 dollars.
Comme anticipé, la rencontre organisée hier à l'Opep entre les membres du cartel pétrolier et d'autres pays producteurs n'a débouché sur rien de concret.
Quid des statistiques pétrolières publiées hier par l'Energy Information Agency (EIA) la veille ? Hier, on a appris que les stocks commerciaux de brut américains s'étaient envolés (+ 8 millions de barils) dans une proportion supérieure à deux fois ce qui était attendu par le consensus. La hausse est même supérieure à celle de la semaine précédente (+ 7,6 millions de barils).
Mais rappelons que l'API, qui donne une mesure des stocks avec 24 heures d'avance sur l'EIA, avait fait état d'une hausse très marquée. En outre, du côté des distillats, catégorie de produits comprenant le diesel et surtout le fuel domestique, très surveillée à l'approche de la saison de chauffe, une baisse de 2,6 millions de barils a été constatée. Soit bien plus que prévu, et les stocks d'essence ont eux aussi reculé.
Rien à signaler, en revanche, du côté de la production pétrolière américaine, restée parfaitement stable entre les semaines du 9 et du 16 octobre, à 9,096 millions de barils/jour.
Ce paramètre est suivi de près actuellement dans la mesure où les producteurs américains de pétrole de schiste sont désormais sous pression, et qu'il est quasi-impossible d'exporter du pétrole brut des Etats-Unis. Ce qui joue donc sur les stocks.
Chez Commerzbank (DE:CBKG), on note que 'les courtiers en pétrole semblent devenus plus pessimistes : plus aucun d'entre eux n'envisage que le baril dépasse les 60 dollars en 2016. L'une des raisons : l'offre devrait rester vigoureuse l'an prochain, surtout si les sanctions internationales pesant sur l'Iran venaient à être levées.
EG
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Comme anticipé, la rencontre organisée hier à l'Opep entre les membres du cartel pétrolier et d'autres pays producteurs n'a débouché sur rien de concret.
Quid des statistiques pétrolières publiées hier par l'Energy Information Agency (EIA) la veille ? Hier, on a appris que les stocks commerciaux de brut américains s'étaient envolés (+ 8 millions de barils) dans une proportion supérieure à deux fois ce qui était attendu par le consensus. La hausse est même supérieure à celle de la semaine précédente (+ 7,6 millions de barils).
Mais rappelons que l'API, qui donne une mesure des stocks avec 24 heures d'avance sur l'EIA, avait fait état d'une hausse très marquée. En outre, du côté des distillats, catégorie de produits comprenant le diesel et surtout le fuel domestique, très surveillée à l'approche de la saison de chauffe, une baisse de 2,6 millions de barils a été constatée. Soit bien plus que prévu, et les stocks d'essence ont eux aussi reculé.
Rien à signaler, en revanche, du côté de la production pétrolière américaine, restée parfaitement stable entre les semaines du 9 et du 16 octobre, à 9,096 millions de barils/jour.
Ce paramètre est suivi de près actuellement dans la mesure où les producteurs américains de pétrole de schiste sont désormais sous pression, et qu'il est quasi-impossible d'exporter du pétrole brut des Etats-Unis. Ce qui joue donc sur les stocks.
Chez Commerzbank (DE:CBKG), on note que 'les courtiers en pétrole semblent devenus plus pessimistes : plus aucun d'entre eux n'envisage que le baril dépasse les 60 dollars en 2016. L'une des raisons : l'offre devrait rester vigoureuse l'an prochain, surtout si les sanctions internationales pesant sur l'Iran venaient à être levées.
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