Les chiffres de la croissance française publiés ce matin montrent bien que la faiblesse de l'économie se situe davantage du côté de l'offre que de la demande, estime vendredi Oddo Securities.
Si le PIB hexagonal n'a progressé que de 1,1% en termes réels l'an dernier, une performance jugée 'faible', ce chiffre marque une amélioration après trois ans de quasi-stagnation, concède le gérant parisien.
En 2015, la hausse des importations a toutefois atteint 6,1%, soit environ six fois la croissance de la demande intérieure, preuve de 'l'incapacité de l'offre domestique de servir à un coût concurrentiel la demande intérieure' juge Bruno Cavalier, chef économiste d'Oddo Securities.
Le professionnel décèle malgré tout 'des signes encourageants du côté de l'investissement'.
Pour Oddo, le rebond de l'investissement des entreprises est dû (1) à la faiblesse du pétrole et à la dépréciation de l'euro, (2) aux mesures de réduction du coût du travail comme le crédit d'impôt et (3) à un crédit bancaire aux entreprises qui a nettement accéléré depuis un an.
Sur cette base, Oddo Securities n'exclut pas que la croissance du PIB français continue d'accélérer un peu et attend 1,5% en 2016, ce qui laisserait le pays à la traîne du reste de la zone euro.
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Si le PIB hexagonal n'a progressé que de 1,1% en termes réels l'an dernier, une performance jugée 'faible', ce chiffre marque une amélioration après trois ans de quasi-stagnation, concède le gérant parisien.
En 2015, la hausse des importations a toutefois atteint 6,1%, soit environ six fois la croissance de la demande intérieure, preuve de 'l'incapacité de l'offre domestique de servir à un coût concurrentiel la demande intérieure' juge Bruno Cavalier, chef économiste d'Oddo Securities.
Le professionnel décèle malgré tout 'des signes encourageants du côté de l'investissement'.
Pour Oddo, le rebond de l'investissement des entreprises est dû (1) à la faiblesse du pétrole et à la dépréciation de l'euro, (2) aux mesures de réduction du coût du travail comme le crédit d'impôt et (3) à un crédit bancaire aux entreprises qui a nettement accéléré depuis un an.
Sur cette base, Oddo Securities n'exclut pas que la croissance du PIB français continue d'accélérer un peu et attend 1,5% en 2016, ce qui laisserait le pays à la traîne du reste de la zone euro.
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