Mardi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne connaissait des fortunes variées, mais peu marquées, face à ses grandes contreparties. Ainsi se montrait-elle presque parfaitement stable face au billet vert américain (- 0,02% à 1,1381 dollar), tout en se tassant de 0,27% face au sterling à 0,7881, en prenant autant contre le franc suisse à 1,1085 et en gagnant 0,66% face au yen japonais, à 124,27.
Il est bien difficile de discerner une tendance pour les grandes paires de devises alors que l'actualité des banques centrales s'est amenuisée, maintenant que les réunions de la BCE et de la Fed sont passées.
Faute d'éléments jugés significatifs par les opérateurs de devises, Aurel BGC estime d'ailleurs que 'certains commentaires mettaient en avant les négociations autour de la Grèce pouvant peser sur la devise européenne, mais cet effet semble très modéré... d'autant que l'annonce d'un projet d'accord entre Athènes et ses créanciers n'a pas induit de rebond de la devise européenne'.
Par ailleurs, les dernières déclarations des membres de la Réserve fédérale américaine n'aident guère : bien qu'il ne vote pas au FOMC cette année, le patron de la Fed de Chicago, Charles Evans, reste écouté et a plaidé récemment en faveur du 'wait and see' de la part de la banque centrale américaine.
Du côté des statistiques européennes de la matinée, on notera que la production industrielle de l'Allemagne s'est repliée de 1,3% en mars, sa plus forte baisse depuis août 2014, mais que son excédent commercial s'est accru sur la même période. Si le consensus ne tablait que sur un tassement de 0,2% de la production industrielle, l'excédent commercial ressorti à 23,6 milliards n'était attendu qu'à 20,5 milliards.
Le reste de la séance ne devrait pas être plus animé puisque selon les analystes de XTB France, aucune annonce économique (...) ne nous interpellera aujourd'hui. En parallèle, la saison de publication des résultats trimestriels est en train de se tarir.
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