Investing.com - Les options sur le pétrole ont régressé ce lundi pour la quatrième journée d'affilée, tombant à leur pire niveau en 2 semaines sur fond de craintes que l'énorme séisme ayant frappé vendredi le Japon ne limite sa consommation de pétrole, alors qu'il se trouve en être le troisième demandeur mondial.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour avril se sont échangés à 98.95 USD le baril en première partie de séance européenne, dérapant de 1.62%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 98.5 USD, leur cours le plus bas depuis le premier mars.
Les raffineurs nippons se sont trouvés forcés de mettre en veille un certain nombre de leurs installations, après que le tremblement de terre de force 8.9 sur l'échelle de Richter ait touché la côte nord-est du pays et déclenché un tsunami de près de 10 mètres de haut.
JX-Nippon Oil, premier raffineur du pays, a ainsi interrompu ses activités à Sendai, Kashima et Negishi, dans la région affectée, tandis que Cosmo Oil, son dauphin, faisait de même avec celle de Chiba, capable de traiter 220 000 barils quotidiens.
L'association pétrolière du Japon estime que ces fermetures ont fait perdre près de 1.3 millions de barils quotidiens à la capacité de production, soit environ 29% de la capacité de traitement nationale.
Le Crédit Suisse, pourvoyeur international de services financiers, a annoncé dans un rapport dévoilé ce matin: "Les perturbations concernant les raffineurs et leurs fournisseurs vont rapidement entamer la demande mondiale pour l'or noir. Il en résulte en effet que 3 des 5 plus grandes raffineries nippones ont été désactivées."
Le Japon reste le troisième consommateur mondial de pétrole après les Etats-Unis et la Chine, à raison d'environ 4.42 millions de barils par jour en 2010 d'après l'Agence Internationale de l'Energie.
L'Arabie saoudite a pour sa part été épargnée par les manifestations anti-gouvernementales malgré le "jour de rage" proclamé par les groupes d'opposition pour vendredi, apaisant les craintes concernant des perturbations dans les livraisons qui en proviennent.
Le pays est le plus gros exportateur parmi les membres de l'OPEP, et produit environ 8.4 millions de barils quotidiens.
Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour avril ont perdu 1.66% pour chuter à 111.53 USD du baril, soit 12.68 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour avril se sont échangés à 98.95 USD le baril en première partie de séance européenne, dérapant de 1.62%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 98.5 USD, leur cours le plus bas depuis le premier mars.
Les raffineurs nippons se sont trouvés forcés de mettre en veille un certain nombre de leurs installations, après que le tremblement de terre de force 8.9 sur l'échelle de Richter ait touché la côte nord-est du pays et déclenché un tsunami de près de 10 mètres de haut.
JX-Nippon Oil, premier raffineur du pays, a ainsi interrompu ses activités à Sendai, Kashima et Negishi, dans la région affectée, tandis que Cosmo Oil, son dauphin, faisait de même avec celle de Chiba, capable de traiter 220 000 barils quotidiens.
L'association pétrolière du Japon estime que ces fermetures ont fait perdre près de 1.3 millions de barils quotidiens à la capacité de production, soit environ 29% de la capacité de traitement nationale.
Le Crédit Suisse, pourvoyeur international de services financiers, a annoncé dans un rapport dévoilé ce matin: "Les perturbations concernant les raffineurs et leurs fournisseurs vont rapidement entamer la demande mondiale pour l'or noir. Il en résulte en effet que 3 des 5 plus grandes raffineries nippones ont été désactivées."
Le Japon reste le troisième consommateur mondial de pétrole après les Etats-Unis et la Chine, à raison d'environ 4.42 millions de barils par jour en 2010 d'après l'Agence Internationale de l'Energie.
L'Arabie saoudite a pour sa part été épargnée par les manifestations anti-gouvernementales malgré le "jour de rage" proclamé par les groupes d'opposition pour vendredi, apaisant les craintes concernant des perturbations dans les livraisons qui en proviennent.
Le pays est le plus gros exportateur parmi les membres de l'OPEP, et produit environ 8.4 millions de barils quotidiens.
Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour avril ont perdu 1.66% pour chuter à 111.53 USD du baril, soit 12.68 USD de mieux que leurs homologues américaines.