Le gouvernement irakien a approuvé un ambitieux programme de 37 milliards de dollars pour améliorer les infrastructures du pays, qui sont dans un piteux état après trois décennies de guerre et de sanctions.
Ce plan, qui doit encore être approuvé par le Parlement, intervient après plus de deux mois de manifestations dans tout le pays pour protester contre l'absence d'amélioration des services de base, huit ans après l'invasion américaine qui a renversé l'ancien dictateur Saddam Hussein.
"Le coût total de ce programme de développement dans différents secteurs vitaux est estimé à 37 milliards de dollars", a affirmé mardi dans un communiqué le porte-parole du gouvernement Ali al-Dabbagh. Il devrait s'étendre sur plusieurs années.
Le projet de loi adopté lundi soir par le cabinet était gelé depuis plus d'un an car M. Maliki l'avait proposé avant les élections de mars 2010, mais ses opposants avaient refusé de le voter car ils considéraient que cela avait un parfum électoraliste.
La majorité des fonds sera consacrée aux moyens de transports, avec 10 milliards de dollars, puis à l'éducation (7 milliards d'USD), aux réseaux d'eau potable et d'eau usée (5 milliards d'USD), à l'irrigation et l'agriculture (5 milliards d'USD) et à la santé (3 milliards d'USD).