Investing.com - La semaine passée aura vu le dollar U.S. connaître ses pires résultats hebdomadaires depuis septembre, la croissance économique américaine ayant ralenti, et Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ayant avoué n'avoir aucune certitude sur le moment où prendront fin les mesures de stimulation monétaire.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de 6 de ses principaux rivaux, a glissé de 3.8% en avril, pour plonger vendredi à son pire niveau en trois ans.
Le département du commerce américain a en effet indiqué que la croissance économique U.S. était tombée à un taux annuel de 1.8% au premier trimestre, contre 3.1% lors des trois mois précédents.
Lors de sa première conférence de presse explicative d'après-réunion, Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis a déclaré que celle-ci, dont les taux d'intérêt sont restés inchangés, "mènera à bien" son programme d'achats d'actifs à hauteur de 600 milliards d'USD d'ici à la fin juin et indiqué qu'elle n'était pas pressée de fermer les vannes, le marché de l'emploi restant dans une "très, très mauvaise passe".
L'euro a de son côté rebondi vers un pic des 16 mois écoulés contre le billet vert, porté par une inflation en zone euro supérieure aux prévisions, augmentant les chances de nouvelles remontées des taux de la Banque Centrale Européenne dans les mois à venir.
Le yen a également fait subir sa pression à l'étalon des Etats-Unis, celui-ci tombant vendredi à un plancher mensuel à 81.03. Un passage sous la barre des 81 déclencherait le retour de la crainte de nouvelles interventions de la Banque du Japon, comme celle du 18 mars, qui l'avait vue vendre de la monnaie nippone en concertation avec les autres banques centrales des pays membres du G7.
Le franc suisse n'a pas été en reste, s'élevant vers un nouveau sommet devant la devise américaine, après que Philip Hildebrand, président de la Banque Nationale Suisse, ait affirmé qu'une politique monétaire expansionniste risquait d'alimenter l'inflation, et que l'indice des principaux signaux économiques du pays avait connu pour avril une hausse inattendue.
Le dollar australien a lui aussi atteint son plus haut niveau depuis sa mise en flottaison en décembre 1983, soutenu par une économie en progrès et la hausse des cours de matières premières.
La semaine prochaine sera de nouveau écourtée par des jours fériés en de nombreux endroits, mais les marchés garderont les yeux rivés sur le volume de la masse salariale non-agricole américaine afin de juger de la santé du marché de l'emploi, tandis que la Banque Centrale Européenne, la Banque d'Angleterre et la Réserve Bancaire d'Australie dévoileront leurs taux d'intérêt directeurs.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 2 mai
Les places de la zone euro, du Royaume-Uni et de la Suisse resteront inactifs pour cause de jour férié.
Les gouvernement australien dévoilera ses chiffres de l'inflation immobilière, signe fort de santé du domaine, ainsi que l'évolution des prix des matériaux bruts. Le Japon fera de même avec les revenus moyens liquides nets, et la Nouvelle-Zélande avec le coût de la main-d'oeuvre, précurseur de l'inflation au détail.
Les autorités suisses donneront leurs chiffres des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, ainsi qu'un indice de l'activité manufacturière, indice fort de vigueur de l'économie.
En zone euro, Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, prendra la parole à Francfort, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir, ensuite imité par Mervyn King, son homologue de la Banque d'Angleterre.
L'institut américain de gestion des approvisionnements fera ensuite connaître son indice des directeurs des achats du secteur manufacturier, précurseur de santé économique, et le Canada son indice des cours des matières premières.
Mardi 3 mai
Les marchés nippons seront clos en célébration du jour de l'adoption de la constitution, tandis que la Réserve Bancaire d'Australie dévoilera son taux appliqué aux liquidités, ainsi que son communiqué sur le sujet, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques pouvant influencer la détermination de ses taux d'intérêt à venir.
Le Royaume-Uni fera de même avec son son indice des directeurs des achats du secteur manufacturier, signe avant-coureur de santé économique, ainsi que les résultats des ventes au détail émanant des acteurs du secteur, tandis que la zone euro fera connaître son inflation officielle des prix à la production.
Les Etats-Unis communiqueront de leur côté le volume officiel des commandes auprès de leurs usines, laissant présager de la production future, puis la Nouvelle-Zélande les imitera avec celui des permis de construire délivrés par ses autorités, indice de l'activité que devra fournir le secteur du bâtiment.
Mercredi 4 mai
Le Royaume-Uni verra les acteurs de son secteur immobilier produire les résultats de l'inflation du secteur immobilier, signe avant-coureur de santé économique, ainsi qu'une étude sur le domaine du bâtiment, tandis que la Banque d'Angleterre communiquera le volume des prêts nets aux particuliers, des accords de prêt et des réserves monétaires M4.
La zone euro fera de même avec les résultats officiels de ses ventes au détail, premier signe des dépenses des consommateurs, qui représentent la principale part de l'activité économique globale.
Les Etats-Unis verront l'agence de gestion des ressources humaines ADP dévoiler ses informations sur le volume de la masse salariale non-agricole, précédant de deux jours celles émanant des autorités, alors que l'institut de gestion des approvisionnements annnoncera l'état de son indice des directeurs des achats du secteur non-manufacturier, et le gouvernement divulguera le volume des réserves d'or noir nationales.
La Nouvelle-Zélande ne sera pas en reste avec les variations trimestrielles du marché de l'emploi et le taux de cômage du pays, les marchés japonais restant par ailleurs inactifs pour cause de jour férié.
Jeudi 5 mai
En zone euro, l'Allemagne donnera le volume des commandes reçues par ses usines, signe fort de production future, et le Banque Centrale Européenne fera de même avec son taux d'enchère minimal, suivi d'un conférence de presse très suivie sur le sujet.
La Grande-Bretagne les imitera avec une étude sur l'activité de son secteur tertiaire, signe fort de la vigueur de son économie, et la Banque d'Angleterre annoncera son taux d'intérêt officiel pour les banques.
Les Etats-Unis feront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptiosn au chômage, ainsi que leur évaluation préliminaire des coûts de main-d'oeuvre et de productivité, sans oublier le volume officiel des réserves de gaz naturel, puis Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des américaine, prononcera un discours lors d'une apparition publique, ses propos seront analysés en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire.
Les autorités canadiennes communiqueront le nombre des permis de construire qu'elles ont délivrés, présage de l'activité prochaine dans le domaine du bâtiment, et l'institut Ivey fera de même avec son son indice des directeurs des achats, signe de vigueur de l'économie.
Le gouvernement australien donnera le volume de ses octrois de permis de construire, laissant deviner la croissance que connaîtra prochainement le secteur de la construction, ainsi que celui des ventes au détail, premier indice des dépenses de consommation.
Alan Bollard, gouverneur de la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande, prendra la parole lors d'une conférence publique, les places japonaises restant de leur côté closes pour cause de jour férié.
Vendredi 6 mai
La Réserve Bancaire d'Australie publiera son exposé de politique monétaire, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état de l'économie et de l'inflation.
Le gouvernement du Royaume-Uni donnera ses chiffres de l'inflation des prix à la production en cours de journée, tandis que Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, prononcera un discours, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
En zone euro, l'Allemagne donnera les chiffres officiels de sa production industrielle, signe fort de sa santé économique, alors que la suisse fera connaître son taux de chômage officiel.
Les autorités américaines feront de même avec leur volume très attendu de la masse salariale hors agriculture, ainsi que le taux de chômage et les revenus moyens, et leurs homologues canadiennes achèveront la semaine avec les variations du marché de l'emploi et le pourcentage des sans-emploi du pays, et que Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, fera une intervention publique.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de 6 de ses principaux rivaux, a glissé de 3.8% en avril, pour plonger vendredi à son pire niveau en trois ans.
Le département du commerce américain a en effet indiqué que la croissance économique U.S. était tombée à un taux annuel de 1.8% au premier trimestre, contre 3.1% lors des trois mois précédents.
Lors de sa première conférence de presse explicative d'après-réunion, Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis a déclaré que celle-ci, dont les taux d'intérêt sont restés inchangés, "mènera à bien" son programme d'achats d'actifs à hauteur de 600 milliards d'USD d'ici à la fin juin et indiqué qu'elle n'était pas pressée de fermer les vannes, le marché de l'emploi restant dans une "très, très mauvaise passe".
L'euro a de son côté rebondi vers un pic des 16 mois écoulés contre le billet vert, porté par une inflation en zone euro supérieure aux prévisions, augmentant les chances de nouvelles remontées des taux de la Banque Centrale Européenne dans les mois à venir.
Le yen a également fait subir sa pression à l'étalon des Etats-Unis, celui-ci tombant vendredi à un plancher mensuel à 81.03. Un passage sous la barre des 81 déclencherait le retour de la crainte de nouvelles interventions de la Banque du Japon, comme celle du 18 mars, qui l'avait vue vendre de la monnaie nippone en concertation avec les autres banques centrales des pays membres du G7.
Le franc suisse n'a pas été en reste, s'élevant vers un nouveau sommet devant la devise américaine, après que Philip Hildebrand, président de la Banque Nationale Suisse, ait affirmé qu'une politique monétaire expansionniste risquait d'alimenter l'inflation, et que l'indice des principaux signaux économiques du pays avait connu pour avril une hausse inattendue.
Le dollar australien a lui aussi atteint son plus haut niveau depuis sa mise en flottaison en décembre 1983, soutenu par une économie en progrès et la hausse des cours de matières premières.
La semaine prochaine sera de nouveau écourtée par des jours fériés en de nombreux endroits, mais les marchés garderont les yeux rivés sur le volume de la masse salariale non-agricole américaine afin de juger de la santé du marché de l'emploi, tandis que la Banque Centrale Européenne, la Banque d'Angleterre et la Réserve Bancaire d'Australie dévoileront leurs taux d'intérêt directeurs.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 2 mai
Les places de la zone euro, du Royaume-Uni et de la Suisse resteront inactifs pour cause de jour férié.
Les gouvernement australien dévoilera ses chiffres de l'inflation immobilière, signe fort de santé du domaine, ainsi que l'évolution des prix des matériaux bruts. Le Japon fera de même avec les revenus moyens liquides nets, et la Nouvelle-Zélande avec le coût de la main-d'oeuvre, précurseur de l'inflation au détail.
Les autorités suisses donneront leurs chiffres des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, ainsi qu'un indice de l'activité manufacturière, indice fort de vigueur de l'économie.
En zone euro, Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, prendra la parole à Francfort, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir, ensuite imité par Mervyn King, son homologue de la Banque d'Angleterre.
L'institut américain de gestion des approvisionnements fera ensuite connaître son indice des directeurs des achats du secteur manufacturier, précurseur de santé économique, et le Canada son indice des cours des matières premières.
Mardi 3 mai
Les marchés nippons seront clos en célébration du jour de l'adoption de la constitution, tandis que la Réserve Bancaire d'Australie dévoilera son taux appliqué aux liquidités, ainsi que son communiqué sur le sujet, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques pouvant influencer la détermination de ses taux d'intérêt à venir.
Le Royaume-Uni fera de même avec son son indice des directeurs des achats du secteur manufacturier, signe avant-coureur de santé économique, ainsi que les résultats des ventes au détail émanant des acteurs du secteur, tandis que la zone euro fera connaître son inflation officielle des prix à la production.
Les Etats-Unis communiqueront de leur côté le volume officiel des commandes auprès de leurs usines, laissant présager de la production future, puis la Nouvelle-Zélande les imitera avec celui des permis de construire délivrés par ses autorités, indice de l'activité que devra fournir le secteur du bâtiment.
Mercredi 4 mai
Le Royaume-Uni verra les acteurs de son secteur immobilier produire les résultats de l'inflation du secteur immobilier, signe avant-coureur de santé économique, ainsi qu'une étude sur le domaine du bâtiment, tandis que la Banque d'Angleterre communiquera le volume des prêts nets aux particuliers, des accords de prêt et des réserves monétaires M4.
La zone euro fera de même avec les résultats officiels de ses ventes au détail, premier signe des dépenses des consommateurs, qui représentent la principale part de l'activité économique globale.
Les Etats-Unis verront l'agence de gestion des ressources humaines ADP dévoiler ses informations sur le volume de la masse salariale non-agricole, précédant de deux jours celles émanant des autorités, alors que l'institut de gestion des approvisionnements annnoncera l'état de son indice des directeurs des achats du secteur non-manufacturier, et le gouvernement divulguera le volume des réserves d'or noir nationales.
La Nouvelle-Zélande ne sera pas en reste avec les variations trimestrielles du marché de l'emploi et le taux de cômage du pays, les marchés japonais restant par ailleurs inactifs pour cause de jour férié.
Jeudi 5 mai
En zone euro, l'Allemagne donnera le volume des commandes reçues par ses usines, signe fort de production future, et le Banque Centrale Européenne fera de même avec son taux d'enchère minimal, suivi d'un conférence de presse très suivie sur le sujet.
La Grande-Bretagne les imitera avec une étude sur l'activité de son secteur tertiaire, signe fort de la vigueur de son économie, et la Banque d'Angleterre annoncera son taux d'intérêt officiel pour les banques.
Les Etats-Unis feront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptiosn au chômage, ainsi que leur évaluation préliminaire des coûts de main-d'oeuvre et de productivité, sans oublier le volume officiel des réserves de gaz naturel, puis Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des américaine, prononcera un discours lors d'une apparition publique, ses propos seront analysés en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire.
Les autorités canadiennes communiqueront le nombre des permis de construire qu'elles ont délivrés, présage de l'activité prochaine dans le domaine du bâtiment, et l'institut Ivey fera de même avec son son indice des directeurs des achats, signe de vigueur de l'économie.
Le gouvernement australien donnera le volume de ses octrois de permis de construire, laissant deviner la croissance que connaîtra prochainement le secteur de la construction, ainsi que celui des ventes au détail, premier indice des dépenses de consommation.
Alan Bollard, gouverneur de la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande, prendra la parole lors d'une conférence publique, les places japonaises restant de leur côté closes pour cause de jour férié.
Vendredi 6 mai
La Réserve Bancaire d'Australie publiera son exposé de politique monétaire, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état de l'économie et de l'inflation.
Le gouvernement du Royaume-Uni donnera ses chiffres de l'inflation des prix à la production en cours de journée, tandis que Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, prononcera un discours, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
En zone euro, l'Allemagne donnera les chiffres officiels de sa production industrielle, signe fort de sa santé économique, alors que la suisse fera connaître son taux de chômage officiel.
Les autorités américaines feront de même avec leur volume très attendu de la masse salariale hors agriculture, ainsi que le taux de chômage et les revenus moyens, et leurs homologues canadiennes achèveront la semaine avec les variations du marché de l'emploi et le pourcentage des sans-emploi du pays, et que Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, fera une intervention publique.