Le Congrès américain pourrait se prononcer en octobre sur le plan de relance économique proposé par le président Barack Obama, a laissé entendre dimanche un des principaux conseillers de la Maison Blanche.
"L'économie est beaucoup trop faible et a besoin de mesures de relance ce qui fait que nous espérons un vote sur l'ensemble du plan du président en octobre au Sénat", a dit David Plouffe, proche conseiller de M. Obama, sur la chaîne de télévision CNN.
Il a aussi démenti des divisions au sein des démocrates au Congrès sur ce plan destiné à créer rapidement des emplois et dont pourrait dépendre la réélection de M. Obama en novembre 2012.
Quant aux républicains, qui entendent tout faire pour reprendre la Maison Blanche, ils sont également sous pression pour agir afin de créer des emplois et éviter que la première économie mondiale ne retombe dans une récession.
"Nous allons continuer de défendre ce plan", a insisté David Plouffe.
M. Obama avait dévoilé ce plan d'un montant de 447 milliards de dollars début septembre pour donner un coup de fouet à l'activité économique stagnante et faire baisser le taux de chômage actuellement à 9,1%.
Le programme de M. Obama consiste principalement en une réduction de 240 milliards de dollars des charges salariales acquittées par les employés et les employeurs de manière à doper la consommation et à encourager les entreprises à embaucher.
"Le programme du président aura un fort impact sur l'économie, et le Congrès devrait agir sans attendre", a insisté M. Plouffe, cette fois-ci sur ABC.
La chaîne avait rapporté cette semaine que le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid n'avait pas encore pris de dispositions pour programmer un vote, soulignant que l'emploi du temps du Sénat était "assez chargé".
Cependant, M. Plouffe a répété sur ABC que la Maison Blanche "comptait sur un vote sur le projet de relance économique pour créer des emplois en octobre".
Barack Obama a effectué plusieurs déplacements dans le pays pour promouvoir son plan de relance, ainsi qu'un plan prévoyant une nouvelle réduction du déficit américain de 3.000 milliards de dollars.