Investing.com - Les options sur le brut ont trébuché ce lundi, se retrouvant en légère baisse alors que persistaient les craintes concernant l'économie mondiale suite à la révélation de résultats contradictoirse concernant l'activité manufacturière chinoise, tandis que les observateurs gardaient un oeil sur la situation entre l'Occident et l'Iran.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mai se sont échangés à 102.85 USD le baril en première partie de séance européenne, glissant de 0.17%.
Ils avaient pourtant auparavant culminé à 103.58 USD, leur cours le plus élevé du jour, avec 0.26% de progression.
La session asiatique les avait en effet vus progresser suite à l'accueil d'une étude signalant pour mars une augmentation du rythme de l'activité manufacturière chinoise.
La fédération officielle des achats logistiques a en effet annoncé hier que son indice des directeurs des achats du secteur manufacturier chinois s'était élevé de 2.1 points en mars pour atteindre 53.1, son plus haut niveau en onze mois, contre 51 le mois précédent, toute valeur supérieure à 50 dénotant une expansion.
Une autre étude provenant de la HSBC signalait quand à elle que l'activité manufacturière du pays avait diminué pour le cinquième mois d'affilée, enregistrant au premier trimestre sa moyenne la plus faible des trois dernières années.
L'indice des directeurs de achats de la HSBC s'est ainsi retrouve à 48.3 pour le mois dernier, contre 49.6 en février.
La banque a précisé que l'équivalent officiel de son chiffre était davantage orienté vers les grandes entreprises, et dépendant de la saison, rebondissant généralement après les vacances du nouvel an lunaire.
Ces résultats contradictoires n'ont guère aidé à dissiper l'angoisse d'un atterrissage en catastrophe de la seconde économie mondiale.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole de la planète après les Etats-Unis, et le principal responsable de l'augmentation de la demande, et les investisseurs guettent souvent l'état de son secteur secondaire afin de prévoir la croissance de ses besoins futurs.
Les acteurs du marché pétrolier gardaient quand à eux les yeux sur la dispute entre Occident et Iran, dans la crainte d'une perturbation des livraisons régionales
L'administration Obama avait déclaré vendredi que l'approvisionnement mondial en brut était suffisant pour permettree de sanctionner les banques des pays important l'iranien.
Le présidennt américain Barack Obama était en effet forcé par la loi de déterminer avant le 30 mars, et tous les semestres suivants, si les cours et les fournitures d'or noir ne provenant pas de l'Iran permettaient aux pays consommateurs de réduire "significativement" leurs achats auprès de celui-ci.
Un communiqué issu de la Maison Blanche a ainsi déclaré que la décision présidentielle permettait d'ouvrir la voie à l'imposition de sanctions approuvées par le congrès.
La loi permet en effet d'isoler les banques effectuant des transactions pétrolières à travers la banque centrale iranienne du sysème bancaire américain.
La controverse entre l'Occident et l'Iran domine le marché pétrolier depuis déjà plusieurs mois.
Il est craint que l'envenimement des relations avec la république islamique ne déclenche un arrêt de ses exportations, des perturbations du trafic dans le Détroit d'Ormuz, voire un conflit militaire, et ne fasse s'envoler les prix du brut.
Le pays en effet environ 3.5 millions de barils quotidiens, se situant ainsi second de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole après le royaume saoudien.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour mais ont stagné à 122.86 USD du baril dans le même temps, soit 20.01 USD de mieux que leurs homologues américaines, leur plus gros écart depuis le 4 octobre.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mai se sont échangés à 102.85 USD le baril en première partie de séance européenne, glissant de 0.17%.
Ils avaient pourtant auparavant culminé à 103.58 USD, leur cours le plus élevé du jour, avec 0.26% de progression.
La session asiatique les avait en effet vus progresser suite à l'accueil d'une étude signalant pour mars une augmentation du rythme de l'activité manufacturière chinoise.
La fédération officielle des achats logistiques a en effet annoncé hier que son indice des directeurs des achats du secteur manufacturier chinois s'était élevé de 2.1 points en mars pour atteindre 53.1, son plus haut niveau en onze mois, contre 51 le mois précédent, toute valeur supérieure à 50 dénotant une expansion.
Une autre étude provenant de la HSBC signalait quand à elle que l'activité manufacturière du pays avait diminué pour le cinquième mois d'affilée, enregistrant au premier trimestre sa moyenne la plus faible des trois dernières années.
L'indice des directeurs de achats de la HSBC s'est ainsi retrouve à 48.3 pour le mois dernier, contre 49.6 en février.
La banque a précisé que l'équivalent officiel de son chiffre était davantage orienté vers les grandes entreprises, et dépendant de la saison, rebondissant généralement après les vacances du nouvel an lunaire.
Ces résultats contradictoires n'ont guère aidé à dissiper l'angoisse d'un atterrissage en catastrophe de la seconde économie mondiale.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole de la planète après les Etats-Unis, et le principal responsable de l'augmentation de la demande, et les investisseurs guettent souvent l'état de son secteur secondaire afin de prévoir la croissance de ses besoins futurs.
Les acteurs du marché pétrolier gardaient quand à eux les yeux sur la dispute entre Occident et Iran, dans la crainte d'une perturbation des livraisons régionales
L'administration Obama avait déclaré vendredi que l'approvisionnement mondial en brut était suffisant pour permettree de sanctionner les banques des pays important l'iranien.
Le présidennt américain Barack Obama était en effet forcé par la loi de déterminer avant le 30 mars, et tous les semestres suivants, si les cours et les fournitures d'or noir ne provenant pas de l'Iran permettaient aux pays consommateurs de réduire "significativement" leurs achats auprès de celui-ci.
Un communiqué issu de la Maison Blanche a ainsi déclaré que la décision présidentielle permettait d'ouvrir la voie à l'imposition de sanctions approuvées par le congrès.
La loi permet en effet d'isoler les banques effectuant des transactions pétrolières à travers la banque centrale iranienne du sysème bancaire américain.
La controverse entre l'Occident et l'Iran domine le marché pétrolier depuis déjà plusieurs mois.
Il est craint que l'envenimement des relations avec la république islamique ne déclenche un arrêt de ses exportations, des perturbations du trafic dans le Détroit d'Ormuz, voire un conflit militaire, et ne fasse s'envoler les prix du brut.
Le pays en effet environ 3.5 millions de barils quotidiens, se situant ainsi second de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole après le royaume saoudien.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour mais ont stagné à 122.86 USD du baril dans le même temps, soit 20.01 USD de mieux que leurs homologues américaines, leur plus gros écart depuis le 4 octobre.