Investing.com - Les bourses européennes étaient en forte baisse ce lundi, après que les résultats économiques décevants de la zone euro et les signes de ralentissement de l'activité manufacturière chinoise pour le sixième mois consécutif aient mis la confiance à mal.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a plongé de 1.81%, le CAC 40 français de 1.45%, et le DAX 30 allemand de 2.05%.
Il avait auparavant été signalé que l'activité manufacturière allemande avait ralenti en avril jusqu'à son pire niveau en près de trois ans, alimentant les incertitudes concernant la première économie de la zone euro.
Une autre étude montrait de son côté que le secteur secondaire de la zone euro avait ralenti pour le mois à son pire niveau depuis juin 2009, tandis que le tertiaire établissait un nouveau creux pour les cinq mois écoulés.
Il avait déjà été révélé en début de matinée que l'activité des usines chinoises avait continué à diminuer pour le sixième moisd'affilée sur la même période, alimentant l'angoisse d'une perte de vitesse de la seconde économie mondiale.
Ces informations ont éclipsé le fait que que le groupe des 20 pays les plus développés s'était mis d'accord vendredi pour porter la puissance de prêt du Fonds Monétaire International à 430 milliards d'USD, afin d'aider à protéger l'économie mondiale des conséquences du problème de surendettement qui hante la région.
La finance s'en est trouvée largement handicapée, le néerlandais ING Groep ayant cédé 0.54% après que Mark Rutte, premier ministre des Pays-Bas, ait échoué dans sa quête d'un accord avec un des partis de sa coalition concernant les mesures de rigueur.
Les français BNP Paribas et Société générale n'étaient pas mieux lotis avec respectivement 2.08 et 1.68% de pertes, les allemands Deutsche Bank et Commerzbank suivant le mouvement de 1.68 et 2.14%.
Tout n'était cependant pas désespéré, Phillips, premier fabricant mondial d'ampoules électriques, s'envolant de 5.79% après avoir annoncé des bénéfices dépassant les prévisions après avoir diminué ses frais et vendu des actifs.
Ils se sont en effet situés à 552 millions d'euros avant intérêts, taxes et amortissements, contre 438 millions l'année précédente.
A Londres, le FTSE 100, riche en matières premières, a dérapé de 1.39%, tiré vers le bas par des miniers en berne.
Rio Tinto a en effet dégringolé de 3.18% et BHP Billiton de 2.39%, les cuivriers Xstrata et Kazakhmys les imitant avec 3.02 et 2.53%.
La City na pas renversé la tendance, les prêteurs de Grande-Bretagne suivant le chemin tracé par leurs homologues continentaux, la Royal Bank of Scotland fléchissant de 2.21%, Barclays de 1.88%, Lloyds Banking de 1.59% et HSBC Holdings de 1.39%.
L'opérateur réseau britannique Cable & Wireless Worldwide s'est toutefois envolé de 10.49% après que Vodafone, premier fournisseur mondial de téléphonie mobile, ait accepté d'en faire l'acquisition à heuteur de 38 pence par action.
Celui-ci s'était retrouvé retrouvé seul acheteur potentiel, l'indien Tata Communications n'ayant pas réussi à dégager une offre consensuelle et s'étant donc abstenu de toute proposition.
Les perspectives des marchés américains étaient également pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une régression de 0.79%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.81% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.69%.
L'atmosphère s'était trouvée assombrie ce matin en raison des incertitudes concernant le résultat des élections présidentielles françaises, après que le président sortant Nicolas Sarkozy ait réalisé au premier tour une piètre performance contre son rival François Hollande.
Celui-ci a déclaré vouloir renégocier le pacte fiscal de la zone euro afin d'aider à stimuler la croissance, au lieu de se contenter de politiques d'austérité strictes.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a plongé de 1.81%, le CAC 40 français de 1.45%, et le DAX 30 allemand de 2.05%.
Il avait auparavant été signalé que l'activité manufacturière allemande avait ralenti en avril jusqu'à son pire niveau en près de trois ans, alimentant les incertitudes concernant la première économie de la zone euro.
Une autre étude montrait de son côté que le secteur secondaire de la zone euro avait ralenti pour le mois à son pire niveau depuis juin 2009, tandis que le tertiaire établissait un nouveau creux pour les cinq mois écoulés.
Il avait déjà été révélé en début de matinée que l'activité des usines chinoises avait continué à diminuer pour le sixième moisd'affilée sur la même période, alimentant l'angoisse d'une perte de vitesse de la seconde économie mondiale.
Ces informations ont éclipsé le fait que que le groupe des 20 pays les plus développés s'était mis d'accord vendredi pour porter la puissance de prêt du Fonds Monétaire International à 430 milliards d'USD, afin d'aider à protéger l'économie mondiale des conséquences du problème de surendettement qui hante la région.
La finance s'en est trouvée largement handicapée, le néerlandais ING Groep ayant cédé 0.54% après que Mark Rutte, premier ministre des Pays-Bas, ait échoué dans sa quête d'un accord avec un des partis de sa coalition concernant les mesures de rigueur.
Les français BNP Paribas et Société générale n'étaient pas mieux lotis avec respectivement 2.08 et 1.68% de pertes, les allemands Deutsche Bank et Commerzbank suivant le mouvement de 1.68 et 2.14%.
Tout n'était cependant pas désespéré, Phillips, premier fabricant mondial d'ampoules électriques, s'envolant de 5.79% après avoir annoncé des bénéfices dépassant les prévisions après avoir diminué ses frais et vendu des actifs.
Ils se sont en effet situés à 552 millions d'euros avant intérêts, taxes et amortissements, contre 438 millions l'année précédente.
A Londres, le FTSE 100, riche en matières premières, a dérapé de 1.39%, tiré vers le bas par des miniers en berne.
Rio Tinto a en effet dégringolé de 3.18% et BHP Billiton de 2.39%, les cuivriers Xstrata et Kazakhmys les imitant avec 3.02 et 2.53%.
La City na pas renversé la tendance, les prêteurs de Grande-Bretagne suivant le chemin tracé par leurs homologues continentaux, la Royal Bank of Scotland fléchissant de 2.21%, Barclays de 1.88%, Lloyds Banking de 1.59% et HSBC Holdings de 1.39%.
L'opérateur réseau britannique Cable & Wireless Worldwide s'est toutefois envolé de 10.49% après que Vodafone, premier fournisseur mondial de téléphonie mobile, ait accepté d'en faire l'acquisition à heuteur de 38 pence par action.
Celui-ci s'était retrouvé retrouvé seul acheteur potentiel, l'indien Tata Communications n'ayant pas réussi à dégager une offre consensuelle et s'étant donc abstenu de toute proposition.
Les perspectives des marchés américains étaient également pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une régression de 0.79%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.81% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.69%.
L'atmosphère s'était trouvée assombrie ce matin en raison des incertitudes concernant le résultat des élections présidentielles françaises, après que le président sortant Nicolas Sarkozy ait réalisé au premier tour une piètre performance contre son rival François Hollande.
Celui-ci a déclaré vouloir renégocier le pacte fiscal de la zone euro afin d'aider à stimuler la croissance, au lieu de se contenter de politiques d'austérité strictes.